Après les attentats de Paris, il y a le temps du deuil. Il faudra pourtant revenir vite à la question des moyens nécessaires à sécuriser, éduquer, voire sociabiliser. Pour certains maires présents au rassemblement national du 18 novembre, ce n’est pas un débat : « tout n’est pas question d’argent », lance l’un. « Je me donnerai les moyens qu’il faut », avance une autre. Ces bravades vont toutefois se heurter rapidement à la périlleuse réalité financière des collectivités locales. Les maires ne pourront pas jouer éternellement aux vases communicants avec les deniers publics, enlevant ici, pour rajouter là, avec toujours quelques gouttes qui s’évaporent dans l’opération.
Les limites du tout-sécuritaire
Une majorité d’élus s’accordent sur un point : tout ce qui a pu être mis en place, à hauteur de leurs compétences, pour améliorer la sécurité dans les grandes villes et métropoles a été plus ou moins fait : caméras de vidéosurveillance, police municipale, etc. De plus ...
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social, Club Éducation et vie scolaire