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Elus

Êtes-vous Ă©lu en charge du numĂ©rique ? De l’e-administration ? De la smart city ?

PubliĂ© le 04/09/2015 ‱ Par Sabine Blanc ‱ dans : A la une, France

panneau Internet
Flickr CC by James Cridland
La Gazette des communes a “scannĂ©â€ la façon dont la thĂ©matique du numĂ©rique est portĂ©e dans les 50 plus grandes villes de France. Les cas de figure sont hĂ©tĂ©rogĂšnes d’une collectivitĂ© Ă  l’autre.

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Smart city, French Tech, e-administration, dĂ©mocratie participative
, le thĂšme du numĂ©rique semble incontournable pour les collectivitĂ©s aujourd’hui. Mais toutes ne le portent pas de la mĂȘme façon, ni ne lui accordent la mĂȘme importance, comme le montre la petite Ă©tude que nous avons menĂ©e sur les 50 plus grandes villes de France. La position des Ă©lu.e.s dans l’organigramme, l’intitulĂ© du poste, le nombre d’élu.e. dĂ©diĂ©s, l’approche transversale ou thĂ©matique constituent autant de paramĂštres.

En force à Paris, Orléans


Au total, nous estimons qu’au moins la moitiĂ© des villes examinĂ©es consacrent une ou plusieurs dĂ©lĂ©gations en position forte ou moyenne (adjoint placĂ© plus ou moins haut), tĂ©moignant d’une montĂ©e en puissance certaine du sujet. Une immense majoritĂ© prĂ©sente une ou plusieurs dĂ©lĂ©gations relevant du champ lexical du numĂ©rique. Elle peut ĂȘtre consacrĂ©e de façon globale au domaine ou constituer la composante d’une thĂ©matique (Ă©ducation, culture, Ă©conomie
).

En outre, il ne faut pas se fier Ă  l’absence de champ lexical du numĂ©rique dans leur intitulĂ©. Ainsi Paris lie de façon forte son image au numĂ©rique, y consacrant deux adjoints : Jean-Louis Missika, chargĂ© de l’urbanisme, de l’architecture, du projet du Grand Paris, du dĂ©veloppement Ă©conomique et de l’attractivitĂ©, et Emmanuel GrĂ©goire, en charge des ressources humaines, aux services publics, Ă  la modernisation de l’administration. Deux portefeuilles pour deux gros volets des politiques publiques en matiĂšre de numĂ©rique. “Le premier gĂšre l’action de Paris en faveur des acteurs du numĂ©rique et le second l’action de Paris pour moderniser ses services publics grĂące au numĂ©rique”, a rĂ©sumĂ© la mairie de Paris. La ville est effectivement trĂšs active en matiĂšre de numĂ©rique, communiquant sur sa dĂ©marche de “smart city”, ses actions de e-dĂ©mocratie participative, elle a eu d’office le label French Tech consacrant les Ă©cosystĂšmes forts ou prometteurs de l’économie numĂ©rique, etc. On peut parier que les deux Ă©lus Ă©changent sans peine avec la maire Anne Hidalgo, qui n’a pas attendu le 21Ăšme siĂšcle pour se pencher sur le sujet : sa biographie rappelle qu’en 1987, elle a Ă©crit un ouvrage sur les mĂ©tiers de l’informatique.

Plus inattendu, OrlĂ©ans met aussi le numĂ©rique sur le devant de la scĂšne. Olivier CarrĂ©, premier maire adjoint en charge du dĂ©veloppement Ă©conomique et de la ville numĂ©rique(1), est secondĂ© par Mathieu Langlois, conseiller dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du maire, en charge des rĂ©seaux et de l’e-administration. “Nous l’érigeons en prioritĂ© car il faut s’adapter aux besoins des citoyens, c’est l’évolution d’aujourd’hui et de demain, il ne faut pas prendre de retard, voire prendre de l’avance. Il ne s’agit pas de favoriser le numĂ©rique plutĂŽt qu’un autre domaine, mais de pousser le numĂ©rique en soutien aux politiques publiques”, explique Mathieu Langlois, dont le parcours tĂ©moigne d’un tropisme ancien pour la matiĂšre. Il prĂ©cise encore : “Olivier CarrĂ© est sur le volet dĂ©veloppement Ă©conomique. L’enjeu de la ville numĂ©rique est de faire venir des acteurs du numĂ©rique. Nous avons candidatĂ© au label French Tech (en vain, ndlr).” Son rĂŽle de “tour de contrĂŽle” n’entre pas en confit avec les Ă©lus sur l’aspect numĂ©rique de leur domaine, assure le jeune homme : “L’adjoint de tutelle garde le lead mais j’assure la cohĂ©rence. Il n’y a pas de rapport de force, je viens en soutien et en support.”

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“Valider les choix techniques du cabinet et de la communication”

Certaines villes continuent de considĂ©rer le numĂ©rique comme la derniĂšre roue du carrosse, un domaine bon pour les “geeks”. Comprendre : une personne qui sait se servir d’un smartphone. Ainsi Ă  Limoges, le numĂ©rique revient Ă  Vincent LĂ©onie, chargĂ© de l’urbanisme, de l’amĂ©nagement du territoire, des espaces verts et enfin directeur de la publication des sites internet « ville-limoges.fr » et« www.bruit_limoges.fr », de la Web TV « 7 Ă  Limoges » et de l’application mobile « Limoges en poche ». Non qu’il n’ait pas d’attrait pour la matiĂšre, au contraire, mais il n’existe pas vraiment d’élu dĂ©diĂ©, explique cet intendant de lycĂ©e : “Je suis prĂ©sent sur Twitter, Facebook, je suis un ‘geek’, avec un vĂ©ritable intĂ©rĂȘt pour Internet. Il y a un Ă©lu sans en avoir, je ne suis pas dĂ©diĂ©, mais j’ai en charge les publications en ligne. Le domaine reste au niveau du cabinet, le maire ne fait que valider des choix techniques du cabinet et de la communication. C’est peut-ĂȘtre un manque, oui et non, cela fonctionne ainsi. Peut-ĂȘtre qu’un Ă©lu dĂ©lĂ©guĂ© serait utile, un jeune ?”, s’interroge-t-il. Le clichĂ© du “digital native” a encore du succĂšs
 Le quadragĂ©naire rĂ©ussit tout de mĂȘme Ă  avancer sur son petit prĂ© carrĂ© : la refonte du site, le recrutement d’un community manager, l’application, pour laquelle il fait le lien avec la technique, la commission sur la dĂ©matĂ©rialisation


A Perpignan, la notion ne figure dans aucun intitulĂ©. En plein mois d’aoĂ»t, la non-rĂ©ponse du service communication est Ă©loquente : “Je ne sais pas s’il y a un Ă©lu en charge du numĂ©rique, je ne peux pas vous le dire, appelez monsieur le maire dĂ©but septembre.” De mĂȘme Ă  Villeurbanne, oĂč spontanĂ©ment, le service communication ne sait pas vers quel Ă©lu renvoyer, et pense au dĂ©but que je souhaite parler d’informatique. RĂ©action interloquĂ©e encore Reims Ă  notre question “Pourquoi il n’y a pas d’élu en charge du numĂ©rique ?” “Pourquoi ? Et pourquoi pas ?”.

Transfert à la métropole

D’autres villes ont un Ă©lu dĂ©diĂ© mais placĂ© bas dans la hiĂ©rarchie, comme Ă  Toulouse, oĂč Bertrand Serp, est conseiller municipal dĂ©lĂ©guĂ© en charge de l’innovation et du numĂ©rique, des TIC, et de l’informatique de la mairie. L’élu, prĂ©sident d’une entreprise de communication, estime qu’il ne faut pas en tirer des conclusions : “Le numĂ©rique n’est pas seulement une compĂ©tence municipale, mais une compĂ©tence mĂ©tropolitaine, et d’ailleurs mes qualitĂ©s de vice-prĂ©sident de la mĂ©tropole charge du numĂ©rique, dĂ©montrent bien la volontĂ© de notre prĂ©sidente-maire d’en faire une prioritĂ© du mandat. Le fait que le mĂȘme Ă©lu occupe cette fonction Ă  la mairie et Ă  la ville dĂ©montre notre cohĂ©rence et notre efficience.”Et d’égrainer les actions : label French Tech, “smart city”, laboratoire des usages, etc. Il omet juste de prĂ©ciser qu’il est 19Ăšme vice-prĂ©sident, sur 20 vice-prĂ©sidences.

Il arrive donc aussi que les compĂ©tences soient partagĂ©es avec la mĂ©tropole, en particulier le dĂ©veloppement Ă©conomique qui relĂšve de la mĂ©tropole. PionniĂšre de l’Internet « citoyen », Brest explique ainsi que “la ville est sur une dĂ©marche d’appropriation citoyenne des usages des nouvelles technologies. Brest mĂ©tropole est sur les amĂ©nagements et infrastructures numĂ©riques et sur du dĂ©veloppement Ă©conomique – actuellement dĂ©marche labellisation French Tech.”

Pass mobilité à Strasbourg.

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“Nouvelles techniques (sic) d’information et de communication”

Les termes des intitulĂ©s vĂ©hiculent une certaine vision du sujet. Beaucoup comportent plusieurs termes autour du numĂ©rique. L’élu n’a parfois que ce thĂšme en charge, dans d’autres cas celui-ci est inclu dans un groupe. Ces dĂ©lĂ©gations composites semblent cohĂ©rentes dans l’ensemble. Au passage, on se rĂ©jouira que le terme “digital” soit quasiment absent : ce florissant anglicisme est incorrect, puisqu’en français il signifie “qui a trait aux doigts”.

Certains fleurent bon le 20Ăšme siĂšcle, comme “TIC ou “nouvelles technologies”, voire “nouvelles techniques (sic) d’information et de communication” (Dunkerque) : l’Internet grand public a explosĂ© Ă  partir de 1995, un Français sur deux possĂšde un smartphone, nos grands-parents sont sur Facebook… Le terme apparaĂźt curieusement dans l’intitulĂ© de la dĂ©lĂ©gation de Rennes, qui est pourtant loin d’ĂȘtre novice en matiĂšre numĂ©rique.

“SystĂšme d’information et de communication”, “DSI”, “informatique” (Saint-Etienne, Toulon, Toulouse, Aix-en-Provence, Poitiers, Tourcoing…) renvoie Ă  l’approche mĂ©tier de la matiĂšre, davantage qu’aux politiques publiques. Ils paraissent du coup un peu obsolĂštes car ils font Ă©cho Ă  une Ă©poque oĂč le numĂ©rique Ă©tait surtout une affaire de professionnels et pas une question de politiques publiques. Ils sont parfois dans des portefeuilles relevant de la gestion : Ă  Poitiers, (“personnel, finances, informatique, parc automobile et bĂątiments), Tourcoing (“chargĂ© des affaires administratives et militaires, police funĂ©raire, laĂŻcitĂ©, communication, informatique, tĂ©lĂ©communications, service intĂ©rieur, affaires juridiques”)… Toutefois, il arrive que cette approche mĂ©tier soit complĂ©tĂ©e d’un volet politique publique. Ainsi Ă  Poitiers, Jean-Daniel Blusseau est en charge du dĂ©veloppement du numĂ©rique.

A l’autre bout du spectre temporel, le terme smart city/ville intelligente apparaĂźt, alors qu’il y a fort Ă  parier qu’il Ă©tait absent des intitulĂ©s du mandat prĂ©cĂ©dent : issu du marketing, il a fleuri rĂ©cemment. De mĂȘme la notion de “ville connectĂ©e” (Besançon), Ă  mettre en relation avec l’engouement pour les objets connectĂ©s, qui sont eux-mĂȘmes une composante de la smart city.

Numérique = innovation

Le numĂ©rique est assez frĂ©quemment liĂ© Ă  l’innovation (Angers : â€œĂ©conomie numĂ©rique et l’innovation” ; Bordeaux : “citĂ© digitale et innovation dans la ville”
), jusqu’à ĂȘtre engloutie par cette notion consensuelle, comme l’analysait le chercheur Evgeny Morozov. Cette remarque de l’attachĂ©e de presse de Nice n’est pas anodine : “Le terme Innovation comprend bien sur le numĂ©rique, il l’englobe mĂȘme.” Selon elle, les deux termes sont indissociables, alors qu’il est possible d’innover sans numĂ©rique, et de faire du numĂ©rique sans innover. Il est vrai que les deux termes sont souvent prĂ©sentĂ©s comme un tout, au grand dĂ©sespoir des promoteurs d’autres formes d’innovation.

Moins sexy que la smart city mais trĂšs regardĂ©e par les citoyens, la modernisation de l’administration, appuyĂ©e par le numĂ©rique ressort dans beaucoup de dĂ©lĂ©gations : Ă  Dijon (“modernisation du service public et informatique”), Avignon (“e-administration”)…

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AFP PHOTO / FRED DUFOUR

AFP Photo / Fred Dufour

Le dĂ©veloppement Ă©conomique est aussi un axe fort du numĂ©rique, ce dernier Ă©tant souvent prĂ©sentĂ© comme un facteur de croissance. C’est d’ailleurs tout l’objet de la mission French Tech et de son label, auquel une partie des villes a concouru, souvent avec succĂšs.

La montĂ©e en puissance des collectivitĂ©s dans les Ă©quipements numĂ©riques des Ă©coles se traduit aussi par des dĂ©lĂ©gations thĂ©matiques. Ainsi Ă  NĂźmes, l’élue s’occupe des “technologies de l’information et des Ă©coles NumĂ©riques”, Ă  Roubaix, de “l’éducation et du numĂ©rique dont le dĂ©veloppement des usages du numĂ©rique dans le cadre scolaire et pĂ©ri-scolaire et du dĂ©veloppement des usages du numĂ©rique auprĂšs des parents”.

Bien portĂ©e politiquement au niveau national, l’open data apparaĂźt timidement : seules Avignon et Grenoble ont une Ă©lue explicitement sur le sujet. Il va pourtant falloir que toutes les collectivitĂ©s de plus de 3500 habitants s’y mettent
 Grenoble est aussi l’unique ville du panel Ă  mettre en avant les “logiciels libres”.

De mĂȘme, le (trĂšs) haut dĂ©bit, un sujet rĂ©current des politiques publiques numĂ©riques territoriales”, n’est prĂ©sent que deux fois. Il est vrai que les grandes villes, dĂ©jĂ  bien Ă©quipĂ©es, n’en font plus une prioritĂ©.

On relĂšve aussi quelques termes relatifs Ă  la citoyennetĂ©, Internet Ă©tant perçu comme un facteur de rĂ©gĂ©nĂ©ration de la dĂ©mocratie locale : outre Nantes, il y Avignon (“e-democratie”) et Le Mans (“Initiatives citoyennes et Internet citoyen (suivi des initiatives de quartier, participation des habitants, relations avec les mouvements d’Ă©ducation populaire, internet citoyen)”).

Un truc d’hommes

De façon gĂ©nĂ©rale, bien malin qui peut dire Ă  la lecture de l’intitulĂ© si la ville est de droite ou de gauche : comme dans d’autres champs des politiques publiques, on observe une tendance Ă  l’uniformisation. Signalons l’existence d’un club des Ă©lus numĂ©riques, dont le site ne tĂ©moigne pas d’une folle activitĂ© : la derniĂšre actualitĂ© remonte Ă  fĂ©vrier 2015. Quant Ă  son compte Twitter, il semble avoir Ă©té  piratĂ©.

Regrettons enfin que le numĂ©rique semble ĂȘtre majoritairement une affaire de mĂąle. Nous avons comptĂ© une dizaine de femmes, contre une quarantaine d’hommes


Méthodologie

Nous avons relevĂ© dans les conseils municipaux la place dans l’organigramme de ou des Ă©lu.es en charge du sujet, le cas Ă©chĂ©ant. Nous avons complĂ©tĂ© ce travail par des Ă©changes avec certaines communes. Ce premier tableau demanderait Ă  ĂȘtre encore approfondi, il ne s’agit pas d’un travail sur le long tel qu’un chercheur pourrait l’effectuer. C’est pourquoi nous n’avons pas tirĂ© de conclusions chiffrĂ©es de façon prĂ©cise. Vous pouvez accĂ©der Ă  notre base de travail ici. Si vous souhaitez nous aider Ă  le complĂ©ter, envoyez un mail Ă  sabine.blanc@groupemoniteur.fr

Notes

Note 01 l'entretien a eu lieu avant qu'Olivier Carré soit nommé maire d'Orléans et que Mathieu Langlois devienne adjoint en charge du numérique, ndlr Retour au texte

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