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Evaluation des politiques publiques

Les données au service des politiques publiques : de grosses marges de progression

Publié le 03/04/2015 • Par Nicolas César • dans : France

Les données peuvent-elles réellement enrichir les politiques publiques et les améliorer ? Leur apport n’apparaît pas évident aujourd’hui dans ce domaine. Ce lundi 30 mars, à Bordeaux, les think tanks l’Institut Montaigne, Terra Nova et Renaissance numérique ont réuni experts, élus et citoyens pour en débattre et tenter de formuler des propositions concrètes afin d'en faire un vrai levier de progression.

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Les donnĂ©es, et en particulier l’open data, permettent-elles de s’attaquer avec plus d’efficacitĂ© au complexe chantier de l’évaluation des politiques publiques ? Ce lundi 30 mars, Ă  Bordeaux, les think tanks l’Institut Montaigne, Terra Nova et Renaissance numĂ©rique ont rĂ©uni une trentaine de personnes issues de divers horizons – experts du numĂ©rique, Ă©lus, cadres de collectivitĂ©s locales, grandes Ă©coles (Ingesup…) – autour de cette question. Cet atelier faisait partie des cinq organisĂ©s dans le cadre de l’initiative DĂ©mocratie mise Ă  jour, “une rĂ©flexion ouverte sur la façon dont Internet et les outils numĂ©riques pourraient apporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse aux diffĂ©rentes facettes de la crise politique. » Elle aboutira Ă  une journĂ©e de restitution le 9 avril au Palais Bourbon, et un rapport avant l’Ă©tĂ©.

Le gouvernement croit Ă  ce potentiel de la donnĂ©e, puisqu’il a nommĂ© un administrateur gĂ©nĂ©ral des donnĂ©es, qui “coordonne l’action des administrations en matière d’inventaire, de gouvernance, de production, de circulation et d’exploitation des donnĂ©es par les administrations” et “organise, dans le respect de la protection des donnĂ©es personnelles et des secrets protĂ©gĂ©s par la loi, la meilleure exploitation de ces donnĂ©es et leur plus large circulation, notamment aux fins d’évaluation des politiques publiques, d’amĂ©lioration et de transparence de l’action publique et de stimulation de la recherche et de l’innovation.”

L’open data dans un village, pari fructueux

Les participants de la session bordelaise ont cogité dans trois groupes, en essayant d’apporter des réponses concrètes. Le premier s’est intéressé à la manière dont l’open data peut fournir des informations apportant du bien-être au citoyen, notamment en évaluant les politiques publiques de certains quartiers selon des critères précis, à définir, ou encore la qualité de l’air.

Le cas de Brocas, un village de 800 âmes dans les Landes, qui a « osé » l’open data a été évoqué. Il a mis à disposition du public plus d’une vingtaine de jeux pour 90 fichiers sur l’eau, l’économie du village, le taux d’accidents, les effectifs scolaires. Grâce à ces données, les citoyens ont eu une vision plus précise de l’action publique et de leur commune sur des éléments de la vie quotidienne. Résultat, ce service a rapproché le grand public des élus. Les deux parties sont aujourd’hui convaincues des bénéfices de l’open data.

A l’inverse, le deuxième atelier a posĂ© les limites Ă  ne pas franchir en dĂ©livrant publiquement des donnĂ©es sensibles. Quelles informations sur les finances publiques peut-on dĂ©voiler en open data ? « Trop souvent, les informations sont inexploitables par le grand public. Leur mise Ă  disposition ne suffit pas », explique Jean-François Laplume, directeur d’AEC (Aquitaine Europe communication), membre du rĂ©seau Renaissance, et coordinateur de cette soirĂ©e de rĂ©flexion. C’est pourquoi, Bordeaux MĂ©tropole a mis Ă  disposition depuis quelques mois une API (Interface de programme d’application) CUB, une « brique cartographique ». Elle permet aux utilisateurs, de l’intĂ©grer dans leur site web, et d’y afficher des donnĂ©es statiques ou dynamiques. L’intĂ©rĂŞt ici est qu’elle superpose des donnĂ©es d’origines diffĂ©rentes. « Cela Ă©vite aux entreprises de demander et d’attendre des droits d’accès pour obtenir des informations utiles pour leur sociĂ©tĂ© et les marchĂ©s visĂ©s », met en avant Jean-François Laplume.

Enfin, le troisième atelier s’est penché sur la manière de mieux faire correspondre les offres et les demandes d’emploi, en croisant les bases de données.

Renforcer les pouvoirs de la Cada

Dans tous les ateliers, les participants ont fait le constat qu’aujourd’hui peu de collectivitĂ©s se sont lancĂ©es sur le chantier de l’open data. Pour y remĂ©dier, ils ont suggĂ©rĂ© de renforcer les pouvoirs de la Cada (Commission d’accès aux documents administratifs), qui n’a, Ă  ce jour, aucun pouvoir de sanction. Or, de l’avis gĂ©nĂ©ral, c’est ce qui permettrait d’inciter les collectivitĂ©s locales Ă  franchir le pas. A noter qu’un amendement au projet de loi NOTRe oblige les collectivitĂ©s de plus de 3 500 habitants Ă  publier leurs donnĂ©es. La future grande loi sur le numĂ©rique, prĂ©vu pour l’automne, devrait aussi renforcer la Cada et la Cnil.

Autre recommandation, structurer un rĂ©seau open data Ă  l’échelle nationale. Il existe bien l’association Open Data France depuis 2013, mais elle semble insuffisante pour porter tous les chantiers. Les « petites » collectivitĂ©s se sont plaintes de manquer de relais sur le plan technique. Aujourd’hui, seule une ville de plus de 50 000 habitants doit avoir un Prada (Personnes responsables de l’accès au sein des administrations). », rapporte Jean-François Laplume.

Pour aider les collectivitĂ©s Ă  franchir le pas, les participants ont proposĂ© des services mutualisĂ©s d’accès Ă  la data. Ils souhaitent la mise en place d’une plateforme commune d’open data au niveau national. Objectif : limiter les coĂ»ts et Ă©viter que les collectivitĂ©s, notamment les plus petites, soient contraintes d’investir lourdement pour dĂ©velopper l’open data. Il est toutefois dĂ©jĂ  possible pour une collectivitĂ© de dĂ©poser ses jeux de donnĂ©es sur data.gouv.fr, le portail de l’Etat.

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