André Martin a fait ses comptes. D’ici à 2017, si la communauté de communes du canton de Champtoceaux (15 800 hab., Maine-et-Loire), qu’il préside, n’évolue pas, elle perdra près de 1 million d’euros, ses dotations passant de 2,8 millions en 2014 à 1,9 million. Le même constat s’opérant au sein des sept communautés (71 communes, 127 000 habitants) du pays des Mauges, les élus envisagent de transformer chacune d’elle en commune nouvelle pour les regrouper ensuite au sein d’une communauté d’agglomération.
« L’organisation territoriale actuelle ne correspond plus au contexte financier, observe André Martin, si nous ne faisons pas ce choix, nous mourrons. » Reste à convaincre chacun des maires et conseillers municipaux. André Martin utilisera comme principaux arguments les avantages financiers offerts par la future loi sur l’amélioration du régime de la commune nouvelle, particulièrement incitatifs.
« Même si la loi de finances pour 2015 a mis fin à la bonification logarithmique du tarif ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Finances
Cet article fait partie du Dossier
Les communes nouvelles, dernière chance pour sauver les communes
Sommaire du dossier
- Les communes nouvelles en quête d’un second souffle
- Les communes nouvelles attendent une sécurisation financière du gouvernement
- Communes nouvelles : histoire d’une révolution silencieuse
- Dans les communes nouvelles, pas si simple de trouver sa place
- Les communes nouvelles en pleine expansion
- Communes nouvelles : cinq points qui font encore hésiter les acteurs locaux
- Communes nouvelles : « C’est la première fois qu’on laisse les élus décider »
- Communes nouvelles : la carotte financière ne doit pas être le seul critère
- Communes nouvelles : la formule gagnante ?
- Communes nouvelles : qui sont les vraies gagnantes ?
- Communes nouvelles : les élus urbains y songent aussi
- Décryptage du nouveau régime des communes nouvelles
- Une commune nouvelle pour rationaliser les procédures et peser dans l’interco
Thèmes abordés