Le secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale André Vallini avait parlé au printemps de « dévitalisation » des départements. Sa ministre de tutelle Marylise Lebranchu se garde d’emprunter une telle sémantique à propos des communes. Mais tout, dans son propos, indique qu’un processus du même type est à l’œuvre.
Lors d’une table-ronde, au congrès de l’Association des régions de France à Toulouse, le 9 octobre 2014, la représentante du Gouvernement a fait l’aveu suivant : « On abandonne la commune comme niveau de mise en musique des politiques publiques et on garde les maires. C’est difficile… »
Maintien du seuil de 20 000 habitants – Plus que jamais accrochée à la barre des 20 000 habitants pour les communautés de communes, la ministre a souhaité que les nouvelles entités intercommunales soient dotées d’une véritable légitimité électorale. « Il faudra bien qu’on y arrive à cette élection au suffrage universel direct, a souhaité Marylise Lebranchu à propos des actuels EPCI à fiscalité propre. Le fléchage n’a plus beaucoup de sens. » Des propos qui, à n’en pas douter, iront droit au cœur du président de l’Association des maires ruraux de France, Vanik Berberian…
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