Le tribunal administratif de Bordeaux a annulé, vendredi 7 février, l’arrêté municipal « anti-bivouac », signé le 10 janvier 2002, par Alain Juppé, maire (UMP) de la ville. Quatre requêtes avaient été déposées mais seule celle d’un militant associatif bordelais d’extrême gauche, Stéphane Lhomme, a été retenue. Dans son délibéré, le président du tribunal a suivi en partie les conclusions du commissaire du gouvernement, considérant « qu’il ne ressortait pas des pièces du dossier que les risques de troubles au bon ordre public , à la sûreté et à la sécurité, étaient de nature à justifier, par leur gravité, la prescription de cette mesure ». Il a condamné la mairie à verser 800 euros au requérant. Celle-ci n’a pas contesté la décision de justice mais, dans un communiqué diffusé le 7 février, elle considère cette mesure toujours « nécessaire ». D’ailleurs, une nouvel arrêté doit être pris avant la fin de cette semaine, qui doit tenir « compte des observations du tribunal et de la légitime aspiration des Bordelais à ne pas être importunés quand ils se promènent dans les rues de leur ville ».
Claudia Courtois
Sécurité
Après l’annulation de l’arrêté anti-bivouac, la mairie de Bordeaux en propose un autre
Publié le 10/02/2003 • dans : France
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