L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) devrait consacrer en 2004 environ 70 millions d’euros à la gestion des déchets, selon les indications de Daniel Béghin, directeur des déchets municipaux qui s’exprimait dans le cadre du Congrès des maires. Ce montant, inscrit dans la loi de finances initiale, devra permettre de maintenir les aides à la « matière grise » : études amont, aide à la décision, démarches territoriales. En revanche, les soutiens seront significativement diminués en matière d’investissement : la collecte, le tri et l’incinération ne feront plus l’objet de subventions de l’Agence. Dans les autres domaines, il n’y aura plus de soutiens systématiques. » Nos moyens seront mis en synergie avec ceux des conseils régionaux et généraux, sur des priorités définies localement, indique Daniel Beghin. C’est notre façon d’accompagner la décentralisation ».
Cette réorientation des aides de l’Ademe est particulièrement mal vécue par les « jeunes » maires. « J’ai été élu en 2001, j’ai pris la présidence du syndicat intercommunal en 2002 et les aides de l’Ademe ont été suspendues en 2003, relate un élu du Verdon. Or, sans ces soutiens, nous ne pouvons moderniser la gestion des déchets. Que devons nous faire ? Arrêter le programme de déchetteries et renvoyer nos résidus en décharge ?
».
Environnement
Congrès 2003 – Déchets : l’Ademe soutiendra les études, non les investissements
Publié le 19/11/2003 • dans : France
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