Fermer

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Menu

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement
  • Accueil
  • Actualité
  • A la une
  • Les collectivités doivent davantage s’impliquer dans l’accompagnement des demandeurs d’emploi

Emploi

Les collectivités doivent davantage s’impliquer dans l’accompagnement des demandeurs d’emploi

Publié le 06/06/2013 • Par Agathe Vovard Laure Giuily • dans : A la une, France

Pole Emploi
Alainalele_Flickr_cc
Dans un rapport d'une mission d'information de l'Assemblée nationale rendu public mercredi 5 juin 2013, la députée Monique Iborra (Socialiste, républicain et citoyen, Haute-Garonne) met l’accent sur deux axes de réforme pour le service public de l’emploi. Il s’agit d’une part de revoir l’accompagnement proposé aux demandeurs d’emploi, notamment en impliquant davantage les collectivités, et de modifier l’organisation territoriale du service public de l’emploi. En regroupant notamment les plans locaux pour l’insertion et l’emploi (Plie), les missions locales, et les écoles de la deuxième chance.

Ma Gazette

Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée

Dans son rapport, la parlementaire encourage Pôle emploi à intensifier une « réorganisation en profondeur » du travail des agents. Mais elle évoque aussi le rôle des collectivités, qui doit être amélioré. « Trop souvent on pense que le service public de l’emploi se résume à Pôle emploi, mais l’action de ce dernier est évidemment associée à celle des collectivités », explique Monique Iborra.

Effectifs du service public de l’emploi en France en 2010

Le suivi par Pôle emploi des bénéficiaires du RSA, en partenariat avec les conseils généraux, notamment, « n’a pas répondu aux attentes ». Pour la députée, les promesses sont insuffisamment tenues : le nombre de conventions financières conclues entre Pôle emploi et les conseils généraux est en nette décrue depuis 4 ans.

Ėvolution depuis 2008 des conventions financières conclues entre Pôle emploi et les conseils généraux

Le rapport relate les propos de Jean Bassères, le directeur général de Pôle emploi : selon lui, les relations de l’institution avec les conseils généraux étaient meilleures du temps du RMI qu’aujourd’hui avec le RSA. Pour partie, ce retrait d’un « nombre non négligeable de départements » s’explique pour Monique Iborra par leurs problèmes de financement. Mais « certains d’entre eux ont aussi arrêté de financer des postes à Pôle emploi, faute d’avoir obtenu de la part de celui-ci un retour d’information quant au devenir des bénéficiaires suivis ».

Mieux mesurer les moyens – Aussi, la rapporteure de la mission d’information préconise de mieux mesurer les moyens consacrés par Pôle emploi au suivi des bénéficiaires du RSA et ceux consacrés par les départements à la politique d’insertion, notamment en faveur des demandeurs d’emploi.

Au rang des changements, elle propose également que les conseils généraux accompagnent tous les demandeurs d’emploi éprouvant des difficultés sociales, qu’ils soient ou non titulaires du RSA. « La dichotomie entre conseils généraux et Pôle emploi nuit à tout le monde, en particulier aux demandeurs d’emploi », insiste la parlementaire.

Assistantes sociales détachées – Pour elle, il faut aussi resserrer les liens entre l’institution et les départements, notamment en détachant au moins une assistante sociale dans chaque agence de Pôle emploi. En mettant également en place des correspondants officiels de Pôle emploi au sein des conseils généraux.
Et en utilisant des fiches de liaison destinées à être remplies par les conseillers de Pôle emploi et permettant aux demandeurs d’emploi en difficultés de se présenter aux services sociaux du conseil général afin de faire régler tel ou tel problème.
Monique Iborra suggère pour ce faire « d’accroître les moyens financiers et humains des conseils généraux consacrés à l’insertion sociale des demandeurs d’emploi », sans plus de précisions.

Il ne paraît par ailleurs pas envisageable de revoir efficacement l’accompagnement des demandeurs d’emploi sans modifier l’organisation territoriale du service public de l’emploi, selon Monique Iborra. C’est en suivant un objectif de « simplification » que la rapporteure insiste sur la nécessité de coordonner les acteurs au niveau local. Elle propose pour cela de reconnaître la région comme « chef de file » d’un service public régional de l’insertion professionnelle, de la formation professionnelle, de l’orientation et de l’apprentissage. Il s’agit de lutter contre la dispersion des acteurs, généralement contre-productive, et d’agir « en cohérence avec les axes stratégiques » définis de manière commune par la région.
Le deuxième projet de loi décentralisation prévoit pour l’instant uniquement que les compétences de la région soient renforcées en matière de formation, d’orientation et d’apprentissage…

C’est aussi avec l’idée de lutter contre la multiplicité et l’éparpillement des acteurs que le rapport propose de regrouper les plans locaux pour l’insertion et l’emploi (Plie), les missions locales, et les écoles de la deuxième chance, qui seraient désormais appelés à travailler sous une même enseigne telle que « service public d’insertion pour l’emploi ». Cette réforme aurait pour impact, d’une part d’améliorer l’organisation et l’opérationnalité du service public de l’emploi, et d’autre part d’accroître la « lisibilité du système » pour le demandeur d’emploi.

Changer les maisons de l’emploi en agences économiques – Enfin, Monique Iborra exclut de ce nouveau « service public d’insertion pour l’emploi » les maisons de l’emploi et souhaite faire évoluer ces dernières vers un rôle d’agences économiques sous le pilotage des communautés d’agglomération et des conseils régionaux. Ces structures ont été « vidées de leur substance initiale » et ne seraient plus qu’une quarantaine à continuer par dérogation à recevoir du public. « Nous n’avons pas choisi de les supprimer mais de les réorienter, précise Monique Iborra. Elles ont une action importante de facilitateurs de la clause d’insertion. »
La députée préconise aussi leur rapprochement avec les chambres de métiers et avec les chambres de commerce et d’industrie (CCI), sous l’intitulé par exemple de « maisons du développement économique ».

Les autres propositions intéressant les collectivités

  • Fusionner les instances représentatives des opérateurs locaux de l’emploi au sein d’une « Union nationale des services publics d’insertion pour l’emploi », regroupant les missions locales, les écoles de la deuxième chance et les Plie, et où seraient présents l’État, les collectivités territoriales et les partenaires sociaux.
  • Formaliser précisément le partenariat entre Pôle emploi et les nouvelles structures publiques régionales d’insertion pour l’emploi.
  • Assurer une meilleure représentation des collectivités territoriales au sein de Pôle emploi, tant au niveau national, en prévoyant au sein du conseil d’administration au moins un représentant pour les régions et un autre pour les départements, qu’à l’échelon local.
  • Améliorer la coopération entre les acteurs de la formation professionnelle en développant un lien opérationnel entre la région et les conseillers de Pôle emploi et en mettant en place un véritable pilotage régional de la politique de formation.
  • Resserrer les liens et les coopérations directes entre les conseillers de Pôle emploi et leurs collègues psychologues issus de l’Afpa.
  • Généraliser la mise en place d’un système d’information permettant aux conseillers de Pôle emploi de connaître l’ensemble de l’offre de formation ainsi que les disponibilités en temps réel, et leur offrant un outil de prescription en ligne.
  • Promouvoir la région comme acheteur unique de formation et renforcer les liens opérationnels entre Pôle emploi, les régions et les organismes paritaires collecteurs agréés.
  • Expérimenter d’autres formes d’achat de formation que par le biais de la procédure des marchés publics afin d’améliorer la réactivité du dispositif de formation dans son ensemble.

Cet article est en relation avec le dossier

1 Réagir à cet article
shadow
marche online

Aujourd'hui sur les clubs experts gazette

Nos services

Prépa concours

CAP

Évènements

Gazette

Formations

Gazette

Commentaires

Les collectivités doivent davantage s’impliquer dans l’accompagnement des demandeurs d’emploi

Votre e-mail ne sera pas publié

Pad

10/06/2013 11h16

« Le suivi par Pôle emploi des bénéficiaires du RSA » traduit la discrimination envers les nombreux bénéficiaires de l’allocation solidarité spécifique (ASS) après avoir épuisé leurs droits à l’ARE (allocation de retour à l’emploi). Pourquoi l’ASS est-elle toujours ignorée ? Et c’est une vision erronée quand on sait que ce sont les caisses d’allocation familiale qui suivent l’attribution du RSA sous l’aval des conseils généraux. Car, face à Pôle emploi, il s’agit bien de deux mondes en « dichotomie ». Certes, RSA-istes et ASS-istes perçoivent un montant journalier d’allocation identique, mais les avantages afférents ne sont pas les mêmes, en particulier concernant les modalités d’accès à la CMU-C. Et pas question de vouloir migrer de l’ASS vers le RSA plus avantageux : « ce n’est pas vous qui décidez » m’a-t-on rétorqué dans une CAF avec en fond le veto du CG. L’idée de regrouper tout ce petit monde « sous une même enseigne » rejoindra-t-elle celle de fusionner RSA, ASS et PPE ? Simplification administrative, simplification tout court, et aussi égalité pour tous ceux qui en vivent sous le même poids de la grande précarité. Au final, il faut espérer la « lisibilité du système » sous tous les volets de son opérationnalité pour ceux en souffrance de la société, loin des arcanes des pouvoirs. Lisibilité qui effacera l’incapacité de Pole Emploi à justifier le calcul des droits (mais qui sait menacer de radiation), un vécu qui m’a obligé à passer par le médiateur.

« Les collectivités doivent davantage s’impliquer », j’en doute à l’instar de la Ville de Plaisir (78) qui a sur son territoire une Maison de l’Entreprise et de l’Emploi que je fréquente depuis plus de trois ans. Elle a une totale incompréhension des besoins réels du demandeur d’emploi, engluée dans l’administratif (règlement intérieur, restriction d’accès), sans volonté de donner les moyens (télécopieur en panne, limitation du nombre de feuilles imprimés où même la photocopie d’une offre est « exceptionnelle »), avec une informatique obsolète aux multiples obstacles qu’elle ne sait pas maîtriser. Ceci avec la complicité du Maire : lui écrire reste sans réponse et sans effet… Ce type de structure perd ainsi son sens, tout comme les Pôle emploi qui fonctionnent encore avec un réseau ANPE totalement fermé sur lui-même. La fusion des instances serait-elle la solution ? Une modeste salle informatique du Resto du Cœur de la Ville offre un meilleur service… Symptômes de ce constat : les usagers de Pôle emploi viennent à la MEE pour la connexion à Internet, et ceux de la MME viennent au « RC » pour plus de productivité et de sérénité dans leur travail ! Le malaise est sérieux.

« Expérimenter d’autres formes d’achat de formation », oh que oui, après avoir essuyé le refus de Pôle emploi, sans explication, d’une formation qualifiante pour consolider mon profil dans le domaine métier où j’inscris ma stratégie de recherche d’emploi, une formation de même pas 3000 euros. Cela m’a valu de perdre plusieurs opportunités. J’ai compris par la suite en appréhendant la manière dont Pôle emploi acquiert des formations par voie de marché et ce, dans une gabegie financière insensée et sans forcément satisfaire aux besoins (voir article lagazette.fr du 02/04/2012).

Les années passent et pourtant les schémas se répètent, perdurent. 2014 sera-t-elle la véritable année nouvelle pour le service public de l’emploi, profitant conjointement des élections municipales pour porter efficacement la réforme vers les collectivités ?

Commenter

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par La Gazette des Communes du Groupe Moniteur S.A.S, RCS Créteil 403 080 823. Elles sont uniquement nécessaires à la gestion de votre commentaire à cet article et sont enregistrées dans nos fichiers. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement