Le ministère de l’Agriculture a lancé, fin septembre, un nouvel appel à projets sur les Projets alimentaires territoriaux (PAT), dans le cadre du Programme national pour l’alimentation (PNA). Cinq à dix projets seront soutenus à hauteur de 30 000 à 40 000 euros sur dix-huit mois environ, pour le financement d’études. Parmi les lauréats précédents, Lons-le-Saunier (17 100 hab., Jura) est parti de l’ambition de préserver son eau potable des pesticides. Sur le plateau de Saclay, en Ile-de-France, trois communautés de communes et deux départements se sont mobilisés au sein de l’association Terre et cité, pour maintenir l’agriculture en tant que patrimoine d’un territoire très convoité. Quant à Tulle agglo, en Corrèze, elle partageait avec un groupe d’éleveurs la volonté d’approvisionner localement la restauration collective.
Ces expériences ont été présentées lors d’une journée d’information et d’échanges organisée par Territoires conseils (groupe Caisse des dépôts), le 5 octobre. Quel que soit leur point de départ, les PAT sont des fusées à plusieurs étages. « Il faut avoir des entrées diverses pour pouvoir rassembler un maximum de monde », remarque Thomas Joly, maire de Verrières-le-Buisson (15 700 hab., Essonne), vice-président de la communauté d’agglomération de Paris-Saclay (27 communes, 300 000 hab.) et président de l’association Terre et cité, décrocheur du premier PAT francilien. Environnement, lien social, développement économique ou même recherche et innovation…
Au départ, la restauration collective
Comme souvent, l’association Terre et cité est partie de l’approvisionnement de la restauration collective, il y a dix ans. Ce fut aussi la stratégie gagnante de Lons-le-Saunier, à la ...
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