Depuis 2014, la Fédération des OPH alerte sur les difficultés que rencontrent les offices dans les territoires connaissant une certaine déprise, tant démographique qu’économique : ils doivent gérer des taux de vacance de leur parc oscillant entre 15 et 25%, sont en concurrence directe avec le parc privé du fait d’écarts de loyers très faibles, vivent une spécialisation très marquée de leur parc par les publics les plus précaires.
Aujourd’hui, quasiment la moitié du parc des offices est en zone détendue – 18% des logements sont en zone C et 25% en zone B2.
Les offices doivent donc faire face à une nécessaire transformation de leur patrimoine pour s’adapter à ce nouveau contexte. Ils ont présenté au ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard, une série de préconisations, tournant autour de trois thèmes : la répartition des aides à la pierre, l’adaptation des modes d’intervention de l’ANRU, et l’intervention des offices en centre ancien.
Celui-ci, qui s’est dit attaché au modèle de logement social français, a pourtant insisté sur la nécessaire évolution du monde HLM. Il faudra attendre le 13 septembre pour en savoir plus ; Jacques Mézard devrait alors présenter sa stratégie pour le logement en conseil des ministres.
Des financements particuliers
Sur le premier axe du financement, les bailleurs sociaux sont face à des contraintes particulières : les loyers admissibles sont relativement bas, et ne permettent pas de répondre à des besoins en financement élevés. Les offices sont plus confrontés à des besoins de réhabilitation ou de démolition, que de construction, qui est mieux financée.
Par ailleurs, avec la mise en place en 2016 du Fonds national des aides à la pierre (FNAP), l’enveloppe nationale de financement est
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