« La grande puissance agricole » qu’est la France est dans une crise durable. Tel a été le constat dressé par le Premier ministre, lors du lancement des États généraux de l’alimentation (EGA), le 20 juillet. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture, professionnels, distributeurs, institutionnels, ONG, députés européens et français, collectivités…. ainsi que les ministères de la transition écologique, de la santé et de l’économie ont ainsi commencé à tracer les défis d’un secteur arrivé à un tournant économique, sociétal et environnemental.
La priorité absolue de ces États généraux , soulignée par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, est de trouver des solutions pour permettre aux agriculteurs de vivre de leur métier. La moitié d’entre eux ne touche en effet que 350 € par mois (le seuil de pauvreté en France est estimé à 935 € par mois). Acculés par leur dette et sans perspective, la profession fait face à un taux de suicides effrayant et à un défi de renouvellement, avec 30% d’agriculteurs en moins en quelques années.
14 ateliers et 3 mois pour trouver des solutions
Cette journée de débats marque le lancement de trois mois d’ateliers, dont la première phase s’attachera à la création et la répartition de la valeur (de fin août à fin septembre). Le deuxième chantier aura pour objet de répondre aux nombreuses attentes de la société pour une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous (de début octobre à fin novembre).
Les élus ont été peu ...
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