Comptablement parlant, les grandes villes et leur groupement ont plutôt bien résisté à ces années d’assèchement des ressources des collectivités.
Selon une enquête exclusive que l’association France Urbaine, en partenariat avec la Banque Postale, dévoile ce 22 septembre à la 16e conférence des villes, l’épargne brute des 50 territoires urbains correspondant à l’ensemble des métropoles et des communautés urbaines, ainsi que les communautés d’agglomération de plus de 150 000 habitants (Or agglo parisienne), a progressé de 7,4 % entre 2014 et 2015, de 8,2 % en intégrant les résultats de leur groupement.
Ce niveau d’autofinancement, complété des ressources d’investissement aurait pu même leur permettre de couvrir l’intégralité des dépenses d’investissements, soit 10,5 milliards d’euros, sans recourir à l’emprunt, si certaines d’entre elles n’avaient pas profité des taux bas pour renégocier des prêts intégrant des remboursements d’indemnités de remboursement anticipées capitalisées dans le cadre du fonds de soutien aux emprunts toxiques. Pas de quoi tirer la sonnette d’alarme a priori.
Un investissement sacrifié
Mais si les équilibres – qui cachent de grandes disparités – sont au final préservés, ils l’ont été au détriment des investissements, particulièrement pour les communautés d’agglomération, dont les investissement ont baissé de 14,4 %,, et les communautés urbaines (-12 %).
Sur l’ensemble du panel étudié par France Urbaine et la Banque Postale – qui réalisent-là un ...
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