Premier rapport du Défenseur des droits établi à partir d’une année complète d’activité, la cuvée 2012 n’est pas un bon cru pour les forces de l’ordre : les saisines en matière de déontologie de la sécurité continuent d’augmenter.
« Cette évolution, notable au regard des volumes autrefois traitées par la Commission nationale de la déontologie de la sécurité (CNDS), s’explique notamment par l’ouverture aux citoyens de la saisine, qui se fait désormais sans l’intermédiaire d’un parlementaire et qui ne connaît plus de prescription quant aux faits allégués », justifie Françoise Mothes, adjointe de Dominique Baudis en charge de la déontologie de la sécurité.
La culture du chiffre et l’obligation de résultat à laquelle les officiers de police sont soumis peuvent aussi expliquer la multiplication des contrôles, et donc des chances de dérapage.