Un décret est pris en application du chapitre II de la loi du 17 mai 2011 relatives aux modalités d’approbation par l’Etat des conventions constitutives des groupements d’intérêt public (GIP), à la définition des pouvoirs des commissaires du gouvernement placés auprès d’eux et aux conditions de leur soumission au contrôle économique et financier. Il prévoit que la convention constitutive d’un groupement d’intérêt public est approuvée par un arrêté conjoint des ministres dont relèvent les activités du groupement et du ministre du budget ou, s’agissant d’un GIP à ressort local, par le représentant de l’Etat ou l’autorité déconcentrée compétente au regard des activités du GIP. Toutefois, les ministres restent compétents pour approuver la convention constitutive d’un GIP local, lorsque les activités du groupement relèvent des ministres de la défense ou de la justice ou lorsqu’en sont membres un organisme à compétence nationale soumis au contrôle économique et financier ou au contrôle financier de l’Etat, ou un organisme de sécurité sociale. Les ministres peuvent déléguer leur pouvoir d’approbation.
Les autorités d’approbation peuvent décider de placer auprès d’un GIP dont l’Etat est membre un commissaire du Gouvernement. Celui-ci, désigné selon des modalités précisées par les autorités d’approbation, dispose d’un droit d’opposition à l’encontre de toutes les décisions qui engagent l’existence ou le bon fonctionnement du groupement.
Les ministres chargés de l’économie et du budget peuvent décider, par arrêté, de soumettre, au contrôle économique et financier, un groupement dont est membre l’Etat ou un organisme soumis à son contrôle économique et financier ou à son contrôle financier.
Le décret précise également les modalités de tenue de la comptabilité et de désignation du comptable du groupement lorsque celui-ci est soumis à la comptabilité publique.
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