Officiellement, taxer la consommation d’énergies fossiles ou d’électricité a un double objectif : financer des politiques (dont celles des collectivités territoriales) et inciter les consommateurs à adopter des comportements vertueux. Dans les faits, constatent les magistrats de la Cour des comptes dans un rapport publié le 6 septembre sur la place de la fiscalité de l’énergie dans la politique énergétique et climatique française, ce merveilleux tableau souffre de quelques imperfections. La première n’est pas la moindre. Bien qu’elle représente près de 2 % du PIB, cette fiscalité peine à être un outil de transition énergétique. « Sa fonction de politique énergétique et climatique n’est pas clairement définie dans les documents stratégiques », notent les rédacteurs.
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