Fermer

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Menu

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

[ENTRETIEN] Démocratie locale

Paul Cébille : « De nombreux maires craignent les référendums »

Publié le 27/08/2024 • Par Brigitte Menguy Romain Gaspar • dans : France

Paul Cebille
F. Calcavechia – La Gazette
Une étude du think tank ­GénérationLibre, parue le 2 juillet 2024 et signée de Paul Cébille, ancien analyste d’opinion à l’institut de sondage ­Ifop et spécialiste du référendum, analyse plus de 300 référendums locaux français des dernières années afin d’identifier les bénéfices et les défis apportés par la pratique. Entretien avec l'auteur.

Ma Gazette

Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée

Le référendum serait-il un tabou dans l’histoire politique française depuis celui de 1969, qui a conduit le général de Gaulle à la démission ? Rien n’est moins sûr. Au niveau local, les référendums et consultations citoyennes se développent sur des sujets variés, afin de permettre aux citoyens de prendre part à la décision publique. C’est ce qui ressort d’une étude du think tank ­GénérationLibre, parue le 2 juillet 2024 et signée de Paul ­Cébille, ancien analyste d’opinion à l’institut de sondage ­Ifop et spécialiste du référendum, sur lequel il a publié plusieurs articles. Cette enquête analyse plus de 300 référendums locaux français des dernières années afin d’identifier les bénéfices et les défis apportés par la pratique.

Espace de respiration politique pour les uns, objet despotique aux seules mains du maire pour les autres, le référendum local est l’objet de fantasmes et de craintes. « En France, on croit que le référendum va rétablir la peine de mort, mais c’est loin de ce qui se passe à l’étranger », rassure Paul Cébille. Selon lui, le référendum n’est pas un outil dangereux ­susceptible de faire ­basculer des décisions vers des extrêmes, mais, avant tout, un outil d’apaisement et de restructuration du dialogue entre élus et citoyens.

Pour preuve, lors du mouvement contestataire des « gilets jaunes », en 2019, l’une de leurs demandes emblématiques dans l’optique de mettre un terme à cette crise était l’établissement d’un référendum d’initiative citoyenne. Paul ­Cébille y croit dur comme fer : « Mon objectif est de démontrer comment le référendum peut être un outil précieux, surtout à un niveau local, où les décisions prises ont un impact direct sur la vie des gens. »

Comment avez-vous répertorié l’ensemble des référendums locaux et quels enseignements en avez-vous tirés ?

Nous avons recensé 333 référendums locaux et consultations locales organisés depuis 1992. C’était assez compliqué. D’une part, parce que plusieurs d’entre eux, que nous avons néanmoins comptabilisés, sont illégaux, de nombreux maires considérant le cadre légal trop contraignant. D’autre part, parce que nous n’avions pas connaissance de tous les référendums locaux organisés, la presse quotidienne régionale ne s’en faisant pas toujours l’écho.

Pour autant, nous avons pu dégager plusieurs observations. La première a trait à la diversité des sujets. La thématique recueillant le meilleur taux de participation concerne tout ce qui concourt au dévelop­pement de la commune, l’aménagement du ­territoire, comme l’activité économique. On a ainsi relevé des référendums sur la construction d’un pont, l’installation d’une usine ou d’un supermarché, ou encore sur ­l’extension d’une carrière minière. Des sujets sur lesquels la commune n’est parfois pas compétente.

Autre enseignement : plus la commune est grande, moins la participation est élevée. Et inversement. C’est exactement à l’image des ­élections, car le lien social est plus fort dans les petites communes.

[60% reste à lire]

Article réservé aux abonnés

Gazette des Communes

Mot de passe oublié

VOUS N'êTES PAS ABONNé ?

Découvrez nos formules et accédez aux articles en illimité

Je m’abonne
Réagir à cet article
shadow
marche online

Aujourd'hui sur les clubs experts gazette

Nos services

Prépa concours

CAP

Évènements

Gazette

Formations

Gazette

Commentaires

Paul Cébille : « De nombreux maires craignent les référendums »

Votre e-mail ne sera pas publié

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par La Gazette des Communes du Groupe Moniteur S.A.S, RCS Créteil 403 080 823. Elles sont uniquement nécessaires à la gestion de votre commentaire à cet article et sont enregistrées dans nos fichiers. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement