Une fois passés les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris 2024, s’ouvriront la page de l’héritage et la délicate question de son évaluation objective, particulièrement sur le plan social. Maître de conférences en sciences et techniques des activités physiques et sportives à l’université de Rennes 2, Hugo Bourbillères fait partie d’une nouvelle génération de sociologues qui travaille – en collaboration avec des collègues de son laboratoire et ses homologues de Paris-Saclay et de Paris Cité – sur les impacts des grands événements sportifs internationaux.
Ceux-ci ont longtemps été analysés dans leur seule dimension économique et, aujourd’hui, sont surtout scrutés sur le plan social. Autrement dit, sur l’utilité et les bénéfices sociaux dont il est tant question dans l’héritage de Paris 2024 : pour la Seine-Saint-Denis et au-delà, en matière, notamment, de taux de pratique d’activité physique et sportive. « Nous nous appuyons sur une trentaine d’années de recul de travaux scientifiques pour mesurer l’aspect économique et sur quinze à vingt ans pour la sphère sociale », indique-t-il.
Suffisamment pour ne pas attendre « monts et merveilles de ce type d’événements », selon celui ...
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Gazette des Communes, Club Acteurs du sport
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