Pourquoi démissionner ce 17 avril, alors que votre mandat courait jusqu’en 2027 ?
À deux jours près, cela fera quinze ans de présidence au CNFPT. Je ne connais pas grand monde qui soit resté aussi longtemps à la tête d’un établissement public. Tous mes autres prédécesseurs ont fait environ trois ans. C’est un très long bail, mais il est de mon point de vue nécessaire et indispensable pour mener des combats. Au-delà, je pense qu’il y a un risque, celui d’être au maximum de ce que l’on est capable de porter en termes de dynamique et d’énergie pour construire l’avenir. Je me suis posé cette question pour tous mes mandats. Il y a un risque de fossilisation, de confort. Mi-mandat, c’est suffisant pour que le successeur ait le temps de s’affirmer et de construire le projet du prochain mandat ...
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Gazette des Communes
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