C’est une promesse du second quinquennat d’Emmanuel Macron. Dans la nuit du 11 au 12 mars, les élus corses et le gouvernement sont parvenus à un accord sur un projet d’« écriture constitutionnelle» prévoyant « la reconnaissance d’un statut d’autonomie » de l’île « au sein de la République », selon les termes de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur.
Si les contours de ce nouveau statut restent à définir, il n’en suscite pas moins l’intérêt d’autres territoires, qui rêvent eux aussi de davantage d’autonomie. Dans un courrier adressé à Gérald Darmanin et au président du Sénat Gérard Larcher, le président de la région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, a ainsi demandé que son territoire puisse bénéficier de la même considération que la Corse.
Prudent, le Premier ministre a souligné ...
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