C’est toujours bien d’y être vu. Mais cette année, en pleine crise agricole, et à une encablure des élections européennes, le Salon de l’agriculture est le premier endroit où il faut déambuler, serrer des mains, goûter, proposer et entendre. Un message à faire passer aux agriculteurs ? « Je ne suis venu que pour les écouter », jure David Lisnard, président de l’association des maires de France (AMF) et premier magistrat (LR) de Cannes. Son mercredi (28 février, ndlr) sera majoritairement consacré aux acteurs des filières (du lait, des brasseurs,…) auxquels il répète que « nos agriculteurs doivent pouvoir vivre de leur activité. »
Le bloc local est très lié à ces « chefs d’entreprise » du terroir car, qu’il s’agisse d’eau ou de décarbonation, « nous sommes sur les mêmes problématiques. Avec 7000 maires agriculteurs, ces problématiques, je les côtoie tous les jours à l’AMF. »
Laisser les agriculteurs entrer dans les collèges
Les départements ne prétendront pas le contraire. De la Meuse aux Yvelines, des Vosges au Cher, ou de la Manche à l’Ariège, ils sont plus de 40 à pavoiser avec leurs spécialités et entreprises locales. Florence Dabin, présidente (DVD) du Maine-et-Loire est là pour confirmer « le soutien que nous apportons depuis des années à une filière incontournable de l’économie locale et à laquelle nous consacrons 600 000 euros pour soutenir la Chambre d’agriculture ou financer des opérations de replantation de haies. ».
De son côté, François Sauvadet, président de l’association des Départements de France (DF) et patron (UDI) de la Côte-d’Or traverse cette journée sans compter ses enjambées, passant des territoires de l’hexagone ou ultramarins aux stands des filières céréales, betteraves, éleveurs ou organisations professionnelles. Il est également là pour signer une convention avec les “Jeunes agriculteurs”.
Pour Rémi Dumas, vice-président de cette association et président de “Demain je serai paysan”, cet accord doit « faciliter l’entrée des agriculteurs dans les collèges » pour l’approvisionnement des restaurants scolaires. « On a besoin de votre compétence. Demain, les agriculteurs veulent venir en bloc dans les collèges, pour montrer la noblesse de nos métiers. »
Réviser NOTRé et Maptam
Le patron des départements insiste sur la nécessité « de se sentir solidaires les uns des autres. Je redis notre attachement à cette agriculture connectée à son territoire auquel vous êtes intimement liés. » Pour lui, les
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Gazette des Communes, Club Finances
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