Elsa Triolet, Denise Chauvel-Bidan, Dulcie September, Rosa Parks et bien d’autres femmes ont désormais pignon sur rue. Leurs noms apparaissent sur les plaques placées à chaque extrémité des voies. Difficile, pour autant, de parler d’égalité femmes-hommes en odonymie tant l’histoire les a rendues quasiment invisibles dans l’espace public. En janvier 2014, l’ONG féministe Soroptimist révélait que sur les 33 % de noms de rues consacrés à des personnalités, seuls 6 % étaient des patronymes féminins. Progressivement, les municipalités s’attellent à féminiser les voies de communication. Objectif : redonner, dans les lieux publics, de la place aux femmes dont les actions et les découvertes ont marqué l’histoire internationale, nationale et locale.
Bataille de mémoire
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Gazette des Communes
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