Les coopératives funéraires, ou Scic (Société coopérative d’intérêt collectif), bourgeonnent depuis quelques années sur le territoire français. Créées au Québec il y a quarante ans, elles promeuvent des valeurs d’éthique, d’écologie et de justice sociale, avec un credo : « Les funérailles appartiennent aux vivants ».
La première coopérative française, créée à Nantes en 2016, et onze autres accueillent désormais des familles de défunts à Bordeaux, Rennes, Dijon, Tulle, Caen, Lille, Angers, Nancy, La Roche-sur-Yon, Strasbourg, Valence. Une vingtaine est en cours de construction. Leur but ? Remettre du sens et du symbolique à des rituels aseptisés et érodés par le déclin du religieux. La crise sanitaire, avec son lot de cérémonies bâclées, a accéléré le mouvement autour des obsèques ...
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Gazette des Communes
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