« Un label n’est jamais la garantie réelle que la prestation sera bien faite. » Yannick Tissier-Ferrer, directeur de la commande publique de la ville d’Antony et membre de l’association des acheteurs publics (AAP) assiste d’un œil plutôt circonspect à la multiplication, ces dernières années, des labels mis en avant par les entreprises candidates aux marchés publics de sa collectivité. « Oui, cela peut avoir un effet rassurant pour moi sur le plan psychologique, mais je sais aussi que ce n’est pas une garantie suffisante », résume-t-il.
L’essor de ces labels s’inscrit dans le sillage du décret du 3 décembre 2018 qui a permis leur introduction dans le code de la commande publique en 2019. Ils y sont définis à l’article R2111-12 comme « tout document, certificat ou attestation qui ...
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