À Rouen (Seine-Maritime, 110 200 hab.) comme dans la centaine de « zones très denses » en France, le raccordement de la fibre ne progresse plus. « Les opérateurs ont favorisé les endroits les plus faciles d’accès et laissent de côté les petits collectifs, les immeubles vétustes et les quartiers pavillonnaires », explique Valentin Rasse Lambrecq (PS), élu de la ville et conseiller départemental. Frustré par les reports des chantiers de raccordement, l’élu a saisi l’Arcep vendredi 8 septembre, dans un courrier cosigné par 300 riverains des quartiers ouest de la ville.
Cet appel au régulateur n’est pas un coup de sang. À Rouen, « zone très dense » où le déploiement de la fibre est un libre marché, le raccordement des foyers est passé de 20 % à 80 % en 5 ans. Depuis plusieurs mois, les travaux d’installation stagnent. L’élu témoigne : « les opérateurs privés m’envoient des fourchettes sur leurs travaux mais ils sont sans cesse reportés, pour des problèmes avec les fournisseurs ou autres. La visibilité est nulle et la différence est flagrante par rapport au travail de Seine Maritime Numérique, qui s’occupe du déploiement sur le reste du département ».
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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