Alors que la couverture du territoire doit être achevée en 2025 — dans moins de deux ans, les membres de l’Avicca et la fédération des opérateurs d’infrastructures InfraNum demandent un « Good Deal du numérique » pour relever les futurs défis de l’aménagement numérique.
Ils veulent « remettre à plat » l’ensemble des sujets, indispensables pour achever le plan France très haut débit, encore en suspens : raccordements effectifs à la fibre optique de tous les logements, accompagnement des citoyens pendant la fermeture du réseau cuivre, surcoûts d’exploitation de la zone Réseaux d’initiative publique (Rip), augmentation des capacités du réseau fibre, enfouissements, pérennité des réseaux, service universel.
Sortir de l’impasse
Pour interpeller le gouvernement, Patrick Chaize, sénateur de l’Ain et président de l’Avicca, et Philippe Le Grand, président d’InfraNum, ont choisi de réunir la presse dans le cadre rarement dévoilé du salon des Pairs de France du Sénat, le 14 mars.
« C’est un moment important et nous avons des annonces importantes à faire dans un lieu particulier, symbolique », a ainsi lancé Patrick Chaize, expliquant que le secteur du numérique se trouve aujourd’hui dans une position particulière. « Nous avons l’impression que le système est en train de se bloquer, avec un empilement de briques complexes à résoudre de façon individuelle. Chacune interagit avec les autres briques, donc nous avons du mal à avancer et les décisions sont remises au lendemain ».
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Gazette des Communes, Club Finances
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