En ce mois de septembre, Montpellier (299 100 hab.) rejoint le cercle fermé des villes disposant d’une police métropolitaine des transports. Pour accompagner le développement de son réseau de transport TAM, qui accueillera notamment une cinquième ligne de tramway en 2025, les élus de la métropole souhaitaient agir sur l’aspect sécuritaire. « Le budget de fonctionnement pour cette brigade s’élève à 3,5 millions d’euros avec, en réalité, peu d’investissements nécessaires », explique Jean-Pierre Rico, conseiller métropolitain délégué à la mise en place de cette brigade.
Brigade armée
« Nous souhaitions pouvoir mener des actions de police sur l’ensemble du réseau, car ce n’est pas le rôle des 82 agents contrôleurs employés par l’opérateur. L’objectif est de disposer, d’ici à la fin 2024, de 42 agents affectés aux transports en commun pouvant patrouiller sur tout le réseau. D’ici à la fin de l’année, la moitié sera déjà opérationnelle », détaille l’élu. Ciblant des jours, des créneaux horaires et des lieux identifiés comme sensibles par les services de police, cette brigade sera armée, « ce qui est indispensable au regard de l’évolution de la violence », justifie Jean-Pierre Rico. Les agents disposeront aussi de chiens et de véhicules.
Loin d’être un cas isolé, la création de la brigade montpelliéraine s’inscrit dans une tendance de fond. Début 2024, c’est Nîmes (147 500 hab.) qui déploiera, sur le réseau Tango couvrant la métropole,
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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