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[Entretien] Santé

Santé : «Tout a été pensé par des hommes, pour des hommes»

Publié le 04/09/2023 • Par Solange de Fréminville • dans : A la Une santé social, Actu expert santé social, France

Alice de Maximy
F. KLEMCZYNSKI / La Gazette
Diplômée en biologie moléculaire, Alice de Maximy a travaillé à l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé et à l’agence régionale de santé d’Ile-de-France, avant de créer son entreprise, hkind, spécialisée dans la mise en réseau, le conseil et la formation sur l’égalité femmes-hommes. Dans un entretien, elle revient sur la prise en compte du sexe et du genre dans les politiques de santé publique.

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Qu’est-ce qui unit des chercheurs de l’Inserm, les membres du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, les médecins du fonds de dotation Agir pour le cœur des femmes et Alice de Maximy ? Tous ont fait de la santé féminine, jusqu’ici méconnue, leur cheval de bataille.

Fondatrice et présidente du collectif Femmes de santé, qui réunit 2 600 personnes, médecins, psychologues, cadres de santé, dirigeantes, infirmières…, Alice de Maximy met en lumière les inégalités subies par les femmes dans l’accès aux soins et à la prévention, et plaide pour l’élaboration d’une stratégie nationale de santé au prisme du genre. Diplômée en biologie moléculaire, elle a travaillé à l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et à l’agence régionale de santé d’Ile-de-France, avant de créer son entreprise, hkind, spécialisée dans la mise en réseau, le conseil et la formation sur l’égalité femmes-hommes.

La priorité, selon elle : «. Or les collectivités sont en première ligne en matière de prévention et d’accès aux soins des femmes sur leur territoire, en particulier quand il s’agit d’aller vers les personnes en situation de précarité. Encore faut-il ouvrir les yeux sur des réalités méconnues et combattre les idées reçues. Primo, la première cause de mortalité des femmes, ce n’est pas le cancer, contrairement à ce que beaucoup croient. Secundo, nombre de pathologies féminines sont encore ignorées ou peu soignées. Tertio, le manque d’argent n’est pas, pour les femmes, le seul frein au recours aux soins. Quatro, les violences sexistes et sexuelles ont des conséquences importantes sur la santé des victimes, trop souvent négligées. 

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Santé : «Tout a été pensé par des hommes, pour des hommes»

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Fab44

08/03/2024 04h18

Dans le domaine de la santé, en 2021, on comptait 62 % de femmes parmi les médecins de moins de 40 ans, chez les pharmaciens c’était plus de 70 % (source : DREES). Évidemment ne parlons pas des infirmières et aide-soignantes… Donc le monde de la santé « pensé par et pour des hommes », ça n’est sûrement plus une vérité indiscutable car les professions de santé se sont fortement féminisées ces dernières décennies.
Quant à l’état de santé, quelques chiffres et données :
• En 2022, le taux de mortalité prématurée des femmes s’élevait à 123 pour 100 000 femmes de moins de 65 ans ; pour les hommes, ce taux est de 238 (source : Insee), donc près de fois plus.
• Sur environ 8 000 suicides (réussis) en 2017, 6 000 sont des hommes, soit un taux de suicide 3,2 fois supérieur chez ces derniers.
• En 2018, 87 % des SDF décédés étaient des hommes.
• « La Covid-19 [a été] plus meurtrière pour les hommes que pour les femmes » (Ined).
• « Les femmes (…) sont en général plus attentives à leur santé et consultent plus souvent les médecins. Il en résulte une surmortalité des hommes par rapport aux femmes toutes causes de décès confondues. » (Ined).
Alors, bien sûr, des inégalités il y en a, d’où la pertinence du 8 mars ! Mais dans le champ de la santé publique, les inégalités ne sont pas là où l’on croit : les hommes ont globalement un état de santé plus dégradé, même si des spécificités existent (comme le cancer du poumon qui augmente chez les femmes, principalement à cause du tabac).

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