Fermer

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Menu

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

Environnement

Biodiversité : ce que contient la nouvelle stratégie nationale

Publié le 25/07/2023 • Par Arnaud Garrigues • dans : A la une, actus experts technique, France

simple biodiversité roche sur yon alluchon_2020_3_myriam_bou[99]_1455528
D.R.
Le gouvernement a présenté aux membres du Comité national de la biodiversité le contenu de la troisième stratégie nationale de la biodiversité. Elle vise à stopper l’effondrement du vivant et à inverser cette dynamique par une politique ambitieuse de restauration de sites naturels et de lutte contre toutes les formes de pression.

Ma Gazette

Sélectionnez ce thème et créez votre newsletter personnalisée

Le gouvernement a enfin dévoilé sa stratégie nationale pour la biodiversité (SNB3), la troisième depuis la création de ce document de planification (1). Elle doit permettre de renforcer la protection de la nature par une série de 39 mesures (réparties autour de 4 axes) devant être mises en œuvre d’ici à 2030. Ce document de 287 pages a été présenté le 20 juillet aux 150 membres du Comité national de la biodiversité, qui doit rendre son avis avant la fin du mois de septembre.

La gouvernance de cette politique sera « claire, territorialisée et en partenariat avec les régions », indique le gouvernement.

Le document évoqué comporte 39 mesures réparties en 4 axes :

  • réduire les pressions (artificialisation, pollutions, changement climatique, espèces envahissantes…),
  • restaurer les écosystèmes dégradés,
  • mobiliser tous les acteurs,
  • disposer des moyens permettant d’atteindre ces ambitions.

Réduire les pressions sur la nature

Pour dévoiler le contenu de ce document volumineux, le gouvernement met en avant 19 actions phares. Concernant la réduction des pressions sur la nature, il va s’agir de développer le réseau des aires protégées d’ici à 2030 (10% à placer sous protection forte), de lutter contre l’artificialisation (ZAN, atlas de la biodiversité communale…) et de réduire la fréquentation des grands sites touristiques (en doublant d’ici à 2027 le nombre de territoires labellisés Grands Sites de France).

L’agriculture devra accélérer sa transition écologique au travers d’un nouveau plan Ecophyto prévu pour la fin 2023 et l’application de l’objectif européen de réduire de moitié les produits phytosanitaires employés d’ici 2030. L’agriculture biologique devra par ailleurs représenter 21 % de la surface agricole utile en 2030.

Pour lutter contre la pollution par les plastiques, les 94 décharges littorales répertoriées devront être résorbées dans les dix ans, et 50 % des communes littorales devront être engagées dans une démarche « plages sans plastiques » (puis 100 % en 2030).

Il est aussi prévu de diviser par deux les pollutions lumineuses, en modifiant les règlementations sur les usages non essentiels, en développant les contrôles et sanctions, en déployant les trames noires et grâce au renouvellement des équipements publics.

Contre les espèces exotiques envahissantes, 500 opérations coup de poing seront organisées d’ici 2025, tandis que le taux d’établissement d’espèces exotiques envahissantes connues ou potentielles devra être réduit d’au moins 50 % d’ici 2030.

Restaurer la biodiversité partout où c’est possible

Pour restaurer la biodiversité dégradée (2e axe), un nouveau règlement européen doit être adopté, et décliné en France au travers d’un plan de restauration national comportant des actions spécifiques en outre-mer. Plusieurs mesures sont évoquées : 50 000 ha de zones humides à restaurer d’ici 2026, un plan de protection des sols forestiers à déployer avant la fin 2023, 70 opérations mettant en œuvre les solutions fondées sur la nature (d’ici 2027) pour restaurer des zones humides…

Sont également évoqués la plantation d’un milliard d’arbres d’essences diversifiées et adaptées au climat futur (sur la décennie) et la résorption des points noirs des trames vertes et bleues.

Mobiliser tous les acteurs

Le gouvernement souhaite mobiliser tous les acteurs (3e axe), et particulièrement les collectivités qui sont incitées à renaturer et désimperméabiliser les villes (via le fonds vert).

Les scolaires (écoles, collèges, lycées) seront formés à la préservation de la biodiversité. Le nombre de jeunes en service civique sera multiplié par 10 (d’ici 2030) et le dispositif des aires éducatives sera généralisé en passant de 1 000 à 18 000 (soit un établissement scolaire sur trois d’ici la fin du quinquennat).

Tous les maires de France seront formés aux enjeux biodiversité et climat (d’ici à 2030) ainsi que les cadres de l’État et des collectivités territoriales.

Du côté des acteurs privés, il est prévu de labelliser 5 000 entreprises « engagées pour la nature » d’ici 2025.

De plus, une campagne nationale de sensibilisation sera lancée. La Fête de la nature devra monter en puissance, avec l’objectif de passer d’1 million à 5 millions de participants d’ici 2027.

Des moyens supplémentaires

Pour mettre en œuvre toutes ces mesures, la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé la mobilisation de 264 millions d’euros de crédits supplémentaires, qui se répartiront entre le « renforcement de l’effectivité des aires protégées » (114 M€), les écosystèmes (80M€), la protection des espèces (18 M€), la biodiversité des milieux forestiers (15 M€), les milieux marins (6M€) et la restauration des sols (6M€). A cela s’ajouteront les 475 M€ du plan eau et la hausse de 100 M€ de la dotation biodiversité pour les communes rurales.

Il faudra aussi compter sur la mobilisation financière du privé, avec les crédits de renaturation (découlant du projet de loi Industrie verte) mobilisés par les acteurs économiques en lien les sites naturels de restauration et de renaturation.

Thèmes abordés

Notes

Note 01 Les deux premières stratégies nationales ont concerné les périodes 2004-2010 et 2011-2020. Retour au texte

Réagir à cet article
shadow
marche online

Aujourd'hui sur les clubs experts gazette

Nos services

Prépa concours

CAP

Évènements

Gazette

Formations

Gazette

Commentaires

Biodiversité : ce que contient la nouvelle stratégie nationale

Votre e-mail ne sera pas publié

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par La Gazette des Communes du Groupe Moniteur S.A.S, RCS Créteil 403 080 823. Elles sont uniquement nécessaires à la gestion de votre commentaire à cet article et sont enregistrées dans nos fichiers. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement