Alors que la moitié du réseau très haut-débit est déployé en aérien, et donc vulnérable aux incendies, vents et autres aléas, le niveau actuel de résilience du réseau de fibre optique est considéré comme « moyennement satisfaisant », selon une étude présentée par Infranum, mardi 4 juillet, en partenariat avec la Banque des territoires et réalisée par le cabinet Tactis.
La vulnérabilité de l’aérien
« Avec les incendies qui ont frappé le Var en 2021 sur 17 000 hectares de pinèdes, nous avons dû changer 71 kilomètres de fibre », a ainsi témoigné Jean-Germain Breton, président d’Orange concessions, tandis que Benjamin Fradelle, directeur associé de Tactis, a évoqué des poteaux en bois en Gironde « qui s’allumaient comme des bougies » lors des incendies qui ont frappé le département l’été dernier.
« La fragilité des infrastructures aériennes ressort comme étant le risque le plus impactant pour la résilience. Les infrastructures aériennes sont particulièrement sensibles au vent et aux incendies. Les actes de malveillance et les accidents de la route représentent également des risques significatifs pour la résilience des réseaux. Les équipements les plus à risque sont
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
Références
- Etude sur la Résilience des réseaux FTTH, Infranum, Banque des territoires et Tactis, 4 juillet 2023, 19 pages.
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