Principal syndicat des enseignants du primaire, le Snuipp-FSU, dénonçait en avril la fermeture programmée de 5 482 classes dans tout le pays à la prochaine rentrée, pour 3 217 ouvertures. Derrière ces classes perdues se cache, dans certains cas, ce que les élus redoutent tant : une fermeture d’école. Une pilule difficile à avaler. Quand la sentence tombe, nombreuses sont les collectivités à accuser le coup et à tenter de rouvrir les volets de l’établissement.
Certaines écoles sont vendues, d’autres restent dans le giron communal et retrouvent une nouvelle vie économique, associative, de loisirs, etc. C’est le cas en Vendée, à Saint-Cyr-en-Talmondais, commune de près de 400 habitants, où l’école a fermé dans les années 80. La bâtisse a bien accueilli un local pour les jeunes et un espace de stockage du matériel, mais elle devient vite insalubre. « Nous avons décidé de la réhabiliter pour proposer trois logements, livrés en 2019 », raconte Nicolas Passchier, le maire. L’ex-terrain de jeux des enfants fait désormais le bonheur des familles. A chaque commune, son histoire, son projet.
Equipement réhabilité
La CC de Parthenay-Gâtine (38 communes, 37 100 hab., Deux-Sèvres) gère la compétence scolaire. Elle a mené une réflexion en partenariat avec les communes, le centre socioculturel et les habitants sur le devenir de trois écoles organisées en RPI. « Nos établissements étaient éclatés. Nous avons réfléchi pour regrouper les enfants sur un site », relate Philippe Albert, vice-président chargé du scolaire et maire de Vausseroux (324 hab.).
Résultat : depuis septembre 2021,
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Gazette des Communes, Club Éducation et vie scolaire
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