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[opinion] ressources en eau

Un plan d’urgence pour l’eau, maintenant, sur les territoires

Publié le 07/06/2023 • Par Auteur associé • dans : France, Opinions

Un filet d'eau au robinet
Tsuppyinny / Adobestock
Le Plan eau, présenté le 30 mars par le président de la République, a déçu. A part un premier pas vers la tarification progressive, les 53 mesures présentées sont principalement le rattrapage du retard pris dans la mise en œuvre de la directive-cadre européenne sur l’eau (DCE) 2000/60/CE.

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Nicolas Imbert

Nicolas Imbert

Ingénieur et directeur de l’ONG Green Cross (*)

Le Plan eau, présenté le 30 mars par le président de la République, a déçu. A part un premier pas vers la tarification progressive, les 53 mesures présentées sont principalement le rattrapage du retard pris dans la mise en œuvre de la directive-cadre européenne sur l’eau (DCE) 2000/60/CE, complétée par le règlement 2020/741 sur la réutilisation de l’eau, loin des préconisations du Giec ou du Haut Conseil pour le climat.

Dans son dernier rapport public annuel, la Cour des comptes relève une organisation inadaptée aux enjeux de la gestion qualitative de l’eau. Elle s’inquiète à propos de l’­atteinte de l’objectif de bon état des masses d’eau à horizon 2027, issu de la DCE. La France serait-elle le seul pays européen à ne pas respecter ses engagements ? Le risque est avéré.

L’urgence à agir est pourtant forte. L’eau est la seule ressource non substituable nécessaire à la vie. Sa bonne gestion rend les territoires apaisés et prévient les conflits d’usage. La sécheresse inédite vécue actuellement en Espagne et ses impacts tant sur l’agriculture que sur la continuité d’activité doivent nous faire réagir. La sécheresse de 2022 en France a aussi montré tant le niveau d’impréparation de notre pays que le besoin criant de mise à niveau des politiques territoriales et sectorielles, possiblement différenciées par région, bassin-versant ou département.

Dès septembre 2021, Green Cross avait anticipé l’urgence d’une meilleure résilience « eau » via les territoires et coconstruit, à Dunkerque, quatorze propositions que 150 organisations se sont engagées à déployer, selon trois axes : construction collective de la gestion territoriale et démocratique de l’eau, renforcement et effectivité de la gestion et de l’usage de la ressource, reconnaissance et promotion des multiples vies de l’eau par une gestion inclusive, en rappelant qu’intégrer l’eau dans les urgences climatiques et environnementales est une urgence vitale. Parmi ces quatorze propositions, la transparence institutionnalisée des politiques de l’eau, la création d’un indicateur d’empreinte, d’un observatoire et d’une haute autorité, une approche pacifiée de la coopération, une gestion circulaire et optimisée de la ressource et la promotion des solutions fondées sur la nature.

Il faut désormais aller encore plus loin et compléter ces propositions par une sobriété réelle en eau via la cartographie exhaustive des ressources et usages, la tarification progressive généralisée (­agriculture, industrie et habitat) et la reconquête rapide d’une eau de qualité (micropolluants, pesticides, PFAS…). Chaque territoire doit se doter maintenant d’un schéma d’adaptation des activités agricoles et industrielles, restaurer la biodiversité et développer l’agriculture régénérative pour lutter contre les îlots de chaleur et préserver les zones humides, sanctuariser les captages et cesser d’artificialiser. Un plan d’urgence pour une meilleure résilience « eau » est nécessaire.

Seul l’Etat peut l’impulser via la mise en transversalité de toutes les compétences, et ce, d’une manière transparente et démocratique impliquant l’ensemble des forces vives des territoires et à la hauteur des enjeux relevés par les ­scientifiques. Maintenant !

 

(*) L’ONG se donne pour rôle d’éclairer les choix permettant de passer des vulnérabilités à la résilience climatique. Nicolas Imbert est l’auteur de « Plaidoyer pour un monde (plus) durable », David Reinharc éd., 2022.

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