« J’ai été victime d’un attentat criminel. » Auditionné par la commission des lois du Sénat ce mercredi 17 mai, Yannick Morez, le maire démissionnaire (DVD) de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique) ne mâche pas ses mots.
Deux mois après l’incendie de son domicile, le futur ex-maire dénonce un « abandon des services de l’État » face aux groupuscules d’extrême droite et reproche à la préfecture de Loire-Atlantique d’avoir laissé la commune seule pour communiquer sur le déplacement du centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) près d’une école de sa commune, « alors que c’était pourtant un projet de l’Etat. On s’est retrouvés démunis », relate-t-il.
« Le sous-préfet nous a dit “des menaces, j’en ai tous les jours” (…) et la gendarmerie a répondu que c’était la liberté ...
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Gazette des Communes
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