Le 29 octobre 2022, 6 000 personnes avaient déjà manifesté à Sainte-Soline (400 hab., Deux-Sèvres), où une mégabassine de 650 000 mètres cubes d’eau est en cours de construction pour douze agriculteurs. Des réserves d’eau, dites « de substitution », doivent être remplies en période de hautes eaux pour éviter de pomper dans les nappes pendant l’été.
Dans les Deux-Sèvres, ces réserves ne se remplissent pas avec la pluie ou le ruissellement, mais par pompage dans la nappe phréatique. « L’eau est retenue en période de crue. Le stockage en hiver permet d’éviter de pomper en été et préserve la ressource et l’écosystème. C’est positif pour notre territoire, selon une étude du Bureau de recherches géologiques et minières de juin dernier. Notre objectif est de continuer à produire du maïs local pour nos élevages », explique Coralie Dénoues, présidente (LR) du département.
Opposition de modèles
Les réserves servent essentiellement à la culture du maïs, plante très gourmande en eau pendant l’été… au moment, justement, où il y en a le moins. Cette culture représente la moitié des surfaces irriguées. Seulement 2 % servent à l’alimentation humaine, la majorité va nourrir les animaux d’élevage ...
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