Les villes ont installé leurs illuminations de fin d’année pour la période des fêtes. Mais cet hiver, le contexte sera bien particulier. Comment, en effet, concilier ces illuminations festives et les appels nombreux à la sobriété énergétique ? La sobriété doit-elle appeler à l’austérité pendant les fêtes ?
L’ANPCEN appelle, quant à elle, les élus à être cohérents entre leurs pratiques des décorations lumineuses de fin d’année, leurs objectifs affichés de sobriété et leurs inquiétudes quant au tarif de l’électricité.
Mi-novembre, l’association a ainsi diffusé un guide : elle n’y préconise pas de renoncer à toute décoration lumineuse, mais encourage les collectivités à adopter « une plus grande sobriété lumineuse et énergétique associées, ainsi qu’une approche beaucoup plus globale de leurs coûts et impacts ».
Elle recommande, en tout cas, de privilégier plutôt des éclairages ponctuels et limités, par exemple en réduisant la période d’éclairement à trois semaines, et d’éteindre les décorations lumineuses à partir de 22 heures, 23 heures ou minuit. Où se situent les collectivités dans toutes ces recommandations ?
Réduction de la période d’illumination
A Limoges (133 600 hab., Haute-Vienne), la municipalité n’a pas renoncé à ses décorations, mais « des efforts ont été engagés par la ville afin de tenir compte des problématiques de sobriété énergétique, tout en maintenant un événement attendu et devenu incontournable », du 2 décembre au 1er janvier.
Concrètement, la collectivité a décidé de
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