A La Bresse (185 agents, 4 100 hab.), petite commune des Vosges, le directeur des services, Gérald Noirclere, s’inquiète depuis quelques mois. « J’accuse réception d’annulations récurrentes de formation de la part du CNFPT ou d’interruption en cours de route ainsi que de reports incessants. Nous avons vraiment du mal à envoyer des agents en formation. »
La situation est ressentie avec plus d’acuité encore à Pantin (1 800 agents, 59 900 hab., Seine-Saint-Denis), où Florian Glay, le DRH, constate que « 60 % des formations demandées pour les agents entre septembre 2021 et septembre 2022 ont été refusées. Il s’agit principalement de formation “catalogue” et de professionnalisation. Ce qui nous pose des problèmes, notamment sur les avancements de grade et la gestion de la GPEEC ».
Des soucis d’ajustement
A peine sorties de la crise sanitaire, les collectivités sont en effet confrontées à plusieurs enjeux. Des besoins importants de reclassements professionnels, une mise à niveau nécessaire et un apprentissage numérique pour les agents face à une dématérialisation galopante, ainsi que la nécessité d’une formation d’intégration pour les nouvelles recrues.
Des demandes que le CNFPT, qui a dû chambouler
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