« Ni surveillance, ni consumérisme algorithmique : vers un modèle européen alternatif pour les villes intelligentes », tel est l’intitulé d’une note plaidant pour un modèle européen de ville intelligente qui vient d’être publiée par l’institut français des relations internationales, signée par Jacques Priol, président fondateur du cabinet Civitéo, et Joé Vincent-Galtié, consultant au sein du cabinet.
Paru à l’occasion de l’édition 2022 du « smart city expo world congress » à Barcelone qui vient de s’achever, ce travail est un prolongement du rapport remis au gouvernement l’an dernier sur les conditions d’émergence d’un modèle français de smart city, dans lequel les auteurs s’attachent à étudier des cas concrets existants pour esquisser ce que pourrait être une troisième voie.
Chine, Etats-Unis, et troisième voie ?
« Aujourd’hui, le modèle chinois a pour pierre angulaire le contrôle des individus, clairement inacceptable dans un pays démocratique, et de l’autre côté, on retrouve le modèle américain issu des startup, mais dont l’intérêt général est placé entre les mains des algorithmes et dont une déclinaison a été le projet Google à Toronto. Entre les deux, quel est le modèle alternatif de ville intelligente ? », résume Jacques Priol.
En effet, le modèle chinois s’appuie sur un enjeu sécuritaire, une dimension « safe city », qui se matérialise par
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Gazette des Communes
Références
- "Ni surveillance ni consumérisme algorithmique, vers un modèle européen alternatif pour les villes intelligentes", étude de l'Ifri par Jacques Priol et Joé Vincent-Galtié, novembre 2022, 36 pages
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