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Ville intelligente

Fabrique de la ville : à Toronto, comment Google espère convaincre les pouvoirs publics

Publié le 13/09/2019 • Par Baptiste Cessieux • dans : Actualité Club Techni.Cités, France

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Sidewalk Labs
Depuis maintenant deux ans, la ville de Toronto se place en fer de lance de la ville intelligente. C’est sur une friche industrielle, Quayside, que devrait sortir de terre un quartier futuriste opéré par Sidewalks labs, filiale d’Alphabet, la maison mère de Google. En juin, elle a publié son plan, un document de 1500 pages… Reste à savoir si la municipalité validera le projet, fin 2019.

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« L’ambition est grande : devenir un laboratoire à grande échelle, un démonstrateur mondial », expose Jacques Priol du cabinet de conseil nantais Civeteo lors de la session d’ouverture du salon de la Data, à Nantes, le 10 septembre. « Sidewalk labs a séduit Toronto avec l’idée de construire l’espace urbain le plus innovant du monde. Il s’en donne les moyens car ce projet, c’est d’abord le recrutement des meilleurs urbanistes, architectes, CDO, etc. Ce sont des immeubles en bois, à énergie positive, et des outils de concertation publique sans commune mesure ».

Un effet « Wahou ! » indéniable qui s’est concrétisé un peu plus en juin dernier avec la publication du « master innovation & developpement plan ». Un document de quelque 1 500 pages sur lequel la municipalité va travailler afin de trancher lors de son conseil municipal, fin 2019 : la smart city de Google verra-t-elle le jour ou non ?

La data, nerf de la ville intelligente

« La data est un enjeu crucial de ce projet », continue Jacques Priol. « Elle occupe 150 pages, principalement pour répondre aux problèmes posés ces deux dernières années », et à la montée d’une contestation citoyenne de plus en plus active.

Ainsi, les données du projet seront ouvertes par défaut, et l’opérateur travaille à un standard de la donnée urbaine. Les citoyens passant dans la zone seront informés par une iconographie, conçue et imaginée pour parler à toutes les cultures. « Je n’ai pas connaissance d’un autre territoire qui ait poussé l’information au public aussi loin », souffle Jacque Priol en présentant les panonceaux canadiens.

Le design de ces logos d’information est d’ailleurs disponible en Creative Commons sur Git Hub. Une décision de Sidewalk Labs qui a été prise en cours de route et qui représente peut-être les inflexions faites dans sa stratégie initiale.

L’entreprise s’engage aussi à stocker les données torontoises au Canada, « si des fournisseurs respectant les niveaux de sécurité existent », précise le texte. Comme nous vous l’expliquions en juin, lors d’un reportage sur place, Sidewalk Lab préconise la création d’un tiers de confiance, un « Civic Data Trust » dont elle ne ferait pas partie, qui serait détenteur et responsable des données produites sur l’espace de Quayside.

« Ils disent que les données publiques doivent être un bien public en open-data et géré par une structure indépendante qui pourrait devenir un organisme public. Il ne disait pas cela il y a 18 mois », rappelle l’expert nantais.

« En faisant ainsi, il renvoie la balle au gouvernement fédéral. Mais cela n’a pas tué les critiques pour autant. D’autant que le projet présenté par Sidewalk dépasse les dix hectares initiaux pour englober tout Quayside ».

Industrialisation de la méthode

Pour les opposants canadiens, la démarche est claire : « On vous l’avait bien dit, Google veut gérer la ville. Ils fixent des règles et des standards sans indiquer les usages. Souvenez-vous d’Uber : ils parlaient d’innovation et aujourd’hui ils viennent concurrencer les transports publics ». Jacques Priol détaille leur position : « Les opposants ont aussi conscience d’être partis prenante au projet, en ce sens qu’ils savent que la façon de répondre à leurs demandes fait partie de l’industrialisation de la méthode ».

Et si le problème n’était pourtant pas Google ? « On se pose tous des questions sur Toronto parce que c’est Google », lance le fondateur de Civiteo. « Mais en faisant un projet total, Google nous permet de poser ces questions. Cela nous permet de voir que la RGPD ne suffit pas à la ville intelligente, car on invente de nouveaux espaces public-privé. Il y a aussi la difficulté à construire des protocoles expérimentaux. La question des rôles des acteurs existants… L’opinion publique est sensible à ces questions et le privé a besoin d’acteurs publics clairs. Les grands acteurs urbains, Bouygues, Suez, Veolia, Vinci, se cherchent aussi sur ces mêmes questions. Comment utiliser les données urbaines ? Doivent-ils les mettre en open-data ? »

Qui aurait pu penser, il y a 18 mois, que la réponse de Sidewalk Lab à la gestion de la donnée des délégations de service public, serait de leur donner un statut de données publiques ?

Formation de Datapublica

En marge du Salon de la donnée, qui se tenait à Nantes le 10 septembre, quatre acteurs des stratégies de la donnée et des villes intelligentes ont annoncé leur alliance. Innopublica, Datactivist, Parme Avocats et Civiteo, se regroupent ainsi au sein de Datapublica, une alliance pour l’instant informelle et sans cadre juridique, si ce n’est la marque, pour répondre plus efficacement aux appels d’offres lancés par les collectivités territoriales.

« Nous sommes complémentaires et cette structure est une manière de peser sur le débat de la donnée publique pour mettre l’intérêt général en avant, quel que soit notre interlocuteur, public ou privé », précisait Jacques Priol, fondateur de Civeteo.

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