La phrase, lâchée sur un plateau télé, a fait le buzz. « Il faut revendiquer un usage raisonnable » de l’avion. Dans la bouche d’un élu écologiste, elle serait passée inaperçue, mais c’est Augustin de Romanet, PDG d’Aéroports de Paris, qui la prononce le 30 septembre et enfonce le clou : « Il est de la responsabilité de ceux qui peuvent faire le choix du train plutôt que de l’avion de faire ce choix, ou éventuellement de renoncer à tel ou tel voyage qui serait inutile. »
Alors que le gouvernement présente son plan de sobriété et que la crise climatique est sur le devant de la scène, l’avenir de l’aviation et des 120 plateformes françaises accueillant des vols commerciaux est-il compromis ? Pas du tout, si l’on en croit les chiffres du trafic post-crise sanitaire.
La majorité des aéroports revendiquent un retour quasi à la normale par rapport à 2019. « Les passagers reviennent en masse, assure Alain Anziani, président de Bordeaux métropole . L’erreur, à Bordeaux, a été de supprimer ...
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Gazette des Communes
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