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Urbanisme

Les activités économiques en zone rurale freinées en plein élan

Publié le 21/09/2022 • Par Léna Jabre • dans : Actu juridique, Billets juridiques, France

Campagne vue aérienne
Celso Diniz - Fotolia
Dans un arrêt de 22 juillet, la cour administrative d’appel de Nantes a posé un frein certain au maintien et au développement des activités économiques en zone rurale, pourtant facilités par la loi «Elan».

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La cour administrative d’appel de Nantes, dans un arrêt du 22 juillet , a confirmé l’annulation d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI). La question des secteurs de taille et de capacité d’accueil limitées (Stecal), définis à ­l’article L.151-13 du code de l’urbanisme, s’était particulièrement posée : le juge a estimé, en se fondant sur les travaux parlementaires, que cet article n’avait pas été respecté. Une position que l’on peut trouver regrettable. Ces secteurs sont délimités dans les zones naturelles, agricoles et forestières, pour y autoriser des constructions qui ne sont normalement pas permises dans ces zones, sous des conditions très strictes que la collectivité définit.

Par exemple, les extensions et annexes de constructions accueillant des activités économiques non agricoles. Ainsi, les communes rurales peuvent permettre à ces activités, qui participent au dynamisme de leur territoire, de se développer dans une certaine mesure.

« Caractère exceptionnel » des Stecal

C’était typiquement le cas de ce PLUI, qui dénombrait pas moins de 51 Stecal, pour prendre en compte le tissu local de petites et moyennes entreprises. Le périmètre de chaque Stecal était limité aux alentours des bâtiments existants. Mais le juge a reproché ce trop grand nombre et le risque de mitage. Ce qui pose problème, s’agissant des Stecal, c’est que la loi « Alur » du 24 mars 2014 leur a attribué un « caractère exceptionnel ».

Stecal limités en nombre

Un rapport d’information de l’Assemblée nationale du 25 mai 2016 soulignait, à l’époque, que cela concernait particulièrement la Bretagne et la Normandie, où les constructions sont dispersées au cœur de zones agricoles ou naturelles. Les services déconcentrés de l’Etat auraient indiqué à ces collectivités que le caractère désormais « exceptionnel » des Stecal signifiait que leur nombre devait être limité à un ou deux par PLU.

C’est là qu’intervient la loi « Elan » du 23 novembre 2018, dont les travaux ont cité ce rapport, et qui a réécrit l’article précité pour préciser les critères permettant d’apprécier ce caractère selon le territoire donné, comme le type d’urbanisation ou la densité de construction. Il n’y est pas question de nombre. La jurisprudence de cet été concernait, par ailleurs, une collectivité normande. On peut se demander si le juge, qui semble s’être arrêté à une question de chiffre, s’est fondé sur les bons travaux parlementaires pour rendre sa décision…

 

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Commentaires

Les activités économiques en zone rurale freinées en plein élan

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Solea

04/11/2023 08h52

Le problème récurrent est que les personnes faisant et votant les lois ainsi que celles chargées de les faire appliquer ne sont pas ou peu des personnes dites « de terrain » et sont pour la plupart « hors sol », déconnectées de la réalité des campagnes et uniquement centrées sur des textes, des théories, des idéologies. Il faudrait plus de sens pratique, de vécu sur place, de partage au quotidien des difficultés des habitants. Il faudrait surtout une citoyenneté participative à tous les niveaux de décision. Les lois et les décisions seraient mieux acceptées car mieux comprises.

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