En matière de friches industrielles, les contraintes en vue de leur reconversion sont nombreuses. C’est peu de le dire… Abandonnés parfois depuis des années, ces sites abritent « des sols pollués, de la présence d’amiante, de peinture au plomb dans les bâtiments anciens. N’étant plus adaptés aux usages, ils sont parfois dans un état de délabrement avancé, nécessitant des mises en conformité importantes, notamment par rapport à la performance énergétique », détaille Laurent Chateau de l’Agence de la transition écologique (Ademe). Ces caractéristiques jouent sur les équilibres financiers ainsi que sur les délais de sortie des projets.
Des travaux de dépollution importants
Bien avant les moyens fournis dans le cadre du fonds « friches » gouvernemental, initié dans celui de France Relance et qui est aujourd’hui pérennisé, des collectivités se sont emparées de la question de la transformation des friches industrielles. Les opérations s’inscrivent dans les schémas de cohérence territoriale (Scot) ainsi que dans les plans locaux d’urbanisme intercommunaux, comme c’est le cas à la communauté d’agglomération du Grand Angoulême (38 communes, 142 000 hab.). Pour lutter contre l’artificialisation des sols, vingt fois plus rapide que l’accroissement démographique entre 2012 et 2017, elle a prévu de recenser l’ensemble des friches de son territoire.
« Nous avons mobilisé, en 2019, une personne pendant une année pour réaliser ce travail. Grâce à des données en open data, des vues aériennes mais aussi une confirmation des communes ...
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