Dans le Nord, le site Hacot-Colombier est un linéaire d’anciennes usines textiles, dont cinq hectares sont situés en plein centre d’Houplines (7 700 hab.). « Le schéma directeur de la métropole européenne de Lille prévoit de construire entre 600 et 1 000 logements sur cette friche, une ville dans la ville, indique Guillaume Deberdt, directeur général des services de la commune. Consciente que ce projet urbain pourrait prendre dix à quinze ans, Houplines envisage une occupation temporaire du site pour de nombreuses activités, notamment un jardin arboré destiné à la population et un chantier d’insertion dédié à la production de légumes. »
Un projet soutenu par l’établissement public foncier (EPF) du Nord – Pas-de-Calais, propriétaire du terrain, pionnier en matière de verdissement des espaces déconstruits et temporairement disponibles en France, voire en Europe (lire ci-dessous). « Si l’on veut que la greffe prenne, on a tout intérêt à
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article fait partie du Dossier
Requalification des friches urbaines : enjeu majeur pour les collectivités
Sommaire du dossier
- Il y a une vie après les friches
- Friches : Trame verte, énergie… parce que l’immobilier n’est pas tout
- Friches : l’occupation transitoire, les sites et les habitants ont tout à y gagner
- Le front friches ouvert
- Les régions, futurs chefs de file pour la réhabilitation des friches ?
- « Répertorier dans le détail tous les sites de son territoire »
- Reconvertir les friches urbaines, un levier pour bâtir la ville de demain
- Dépolluée, la friche industrielle s’offre une seconde vie
- Des prairies « cicatrisent » des sols d’anciennes usines
- « L’inventaire des friches doit s’appuyer sur les collectivités » estime Marc Kaszynski
- Une petite ville devenue experte en reconversion de friches industrielles
Thèmes abordés