« Désormais, nous n’avons plus du tout besoin d’évangéliser sur le sujet, résume Emmanuel Vandamme, président de Pop, une entreprise sociale et solidaire coporteuse du hub des Hauts-de-France et de celui du Grand Est [lire ci-dessous]. La crise sanitaire a montré de manière évidente les difficultés liées à l’inclusion numérique. Elle a rendu le sujet incontournable. »
C’est dans ce contexte que la Banque des territoires et l’Etat ont lancé la deuxième vague de « hubs territoriaux » pour un numérique inclusif, en 2021, par le biais d’AMI dans les six régions non couvertes depuis 2019. Au total, plus de 7 millions d’euros sont mobilisés pour l’amorçage et l’élargissement de quinze « hubs territoriaux » pour un numérique inclusif, en partenariat avec l’ANCT. Mais pour faire quoi ?
Modèle économique
Inauguré le 26 avril à Rennes, le hub Bretagne fait partie des derniers nés. Porté par la fédération des centres sociaux de Bretagne, il rassemble l’Etat, par le biais du secrétariat général aux affaires régionales, la région Bretagne, Rennes métropole (43 communes, 451 760 hab.) et Brest métropole (8 communes, 210 000 hab.).
« Nous avons besoin des collectivités, mais aussi d’acteurs sur le terrain, explique Jérôme Tré-Hardy, conseiller régional [groupe social-démocrate de Bretagne] chargé du numérique et de la cybersécurité. La fédération des centres sociaux était
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