Une circulaire du 22 avril a pour objet de définir les modalités de mise en œuvre du volet jeunes en rupture du contrat d’engagement jeune, et plus particulièrement dans le cadre d’appels à projets régionaux déployés sur l’ensemble du territoire.
Mis en place le 1er mars 2022, le contrat d’engagement jeune (CEJ) propose aux jeunes éloignés de l’emploi un accompagnement intensif en vue de leur insertion durable dans l’emploi. Ouvert aux jeunes de seize à vingt-cinq ans révolus, ou, vingt-neuf ans révolus lorsque la qualité de travailleur handicapé leur est reconnue, qui rencontrent des difficultés d’accès à l’emploi durable, qui ne sont pas étudiants et qui ne suivent pas une formation, le contrat d’engagement jeune est mis en œuvre par Pôle emploi et les missions locales. Il peut également être mis en œuvre par tout organisme public ou privé fournissant des services relatifs au placement, à l’insertion, à la formation, à l’accompagnement et au maintien dans l’emploi des personnes en recherche d’emploi.
Or, une certaine partie du public éligible au CEJ présente des difficultés d’accès à ce contrat : difficulté de logement, de santé, de mobilité, mais aussi isolement et distance aux institutions notamment.
Trois axes ont été arrêtés :
- valoriser sans délai des accompagnements existants à l’égard de ces jeunes en grande difficulté ;
- proposer, à court terme, une offre « CEJ » spécifique pour ce public, en lien avec les missions locales ;
- compléter, à moyen terme, ces offres d’une offre « CEJ » dédiée aux jeunes en grande difficulté portée par des opérateurs publics ou privés.
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