Tout est histoire de contexte. Pierre-Charles Pons est revenu sur les conditions dans lesquelles il a été amené à contracter des emprunts toxiques : « Rapidement, la seule solution que nous avons eue pour faire face aux investissements demandés dans le cadre du plan Hôpital 2007 a été l’emprunt. Dans un contexte de faible concurrence entre constructeurs, nous avons été confrontés à une hausse des prix et nous avons donc eu recours aux emprunts structurés. L’offre était séduisante : le taux d’intérêt n’était que de 1%. Cela nous a permis, sur la période 2007-2011, de gagner 9 millions 600 000 euros ».
D’autres directeurs ont évoqué la nécessité d’avoir recours à des produits structurés dans le cadre d’une « gestion active de la dette », comme à l’hôpital de Decazeville, par ...
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Emprunts toxiques : comprendre l’engrenage
Sommaire du dossier
- Emprunts toxiques : comprendre l’engrenage
- Emprunts toxiques : « Nous exercerons une pression sur les banques » affirme Claude Bartolone
- Emprunts toxiques : décryptage des mesures proposées par la commission Bartolone
- Rapport Bartolone sur les emprunts toxiques : « Bien mais peut mieux faire »
- Avant-dernier acte de la commission d’enquête sur les emprunts toxiques
- La mécanique infernale des emprunts structurés
- Emprunts toxiques à l’hôpital : un outil à double tranchant
- Emprunts toxiques dans les petites communes : les banques présumées coupables
- Emprunts toxiques : le monde HLM relativement préservé
- Emprunts toxiques : les précisions de la Caisse des dépôts sur le futur cadre de financement des collectivités
- Emprunts toxiques : le cas de Saint-Etienne passé au crible des députés
- Emprunts toxiques : la parole est à la défense
- Emprunts toxiques : Dexia, principal « accusé », entendu par les députés
- Emprunts toxiques : les experts éclairent le brouillard des produits structurés
- Emprunts toxiques : l’Etat invoque ses limites