« Nous n’avons pas eu une seule demande de renseignement en deux ans », reconnaît l’ergonome d’un centre de gestion qui proposait aux collectivités de les aider à réguler la charge de travail. L’établissement en question a fini par retirer cette prestation de son offre d’accompagnement. Le sujet serait-il tabou pour que si peu de collectivités s’en emparent ? A tout le moins demande-t-il à être abordé avec tact, l’objectivation de la charge de travail pouvant être sujette à caution. Ça coince notamment sur les éléments retenus pour évaluer les facteurs de charge et les ressources dont disposent les agents.
« Certains estiment qu’on ne prend pas tout en considération et mettent en doute la légitimité des résultats », observe Clémentine Pottier, chargée de mission « GPEEC » à la région Grand Est (lire ci-dessous).
Prise en compte d’indicateurs variés
Le temps de travail est un indicateur de surcharge, mais il est loin d’être le seul. « Il faut aussi tenir compte du contenu, de l’organisation, du sens, des ressources et de l’autonomie de chacun », préconise l’Anact. Pour réguler la charge, il est ensuite nécessaire de « prioriser, d’arbitrer, d’adapter les objectifs et les moyens en trouvant le compromis le plus satisfaisant pour chacun », conseille encore l’Anact.
Il s’agira ensuite d’identifier les situations « facteurs de charge » récurrentes,
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés