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Edito

Déserts médicaux : on a tout essayé ?

Publié le 01/10/2021 • Par Romain Mazon • dans : Actu Santé Social, Dossiers d'actualité, France

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Simon Coste/Adobestock
On se souvient de l'effet dévastateur des mots de l'ancien président de la République, François Mitterrand, en 1993 : « Contre le chômage, on a tout essayé ». C'est ce même sentiment d'impuissance que l'on ressent en se penchant sur l'offre de soins dans le pays. Mais a-t-on vraiment tout essayé ?

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On se souvient de l’effet dĂ©vastateur des mots de l’ancien prĂ©sident de la RĂ©publique, François Mitterrand, en 1993 : « Contre le chĂ´mage, on a tout essayĂ© ». C’est ce mĂŞme sentiment d’impuissance que l’on ressent en se penchant sur l’offre de soins dans le pays.

Aucune des rĂ©formes ou assouplissements normatifs mis en place ces trente dernières annĂ©es n’ont corrigĂ© la tendance : la dĂ©mographie mĂ©dicale s’effondre, y compris en zone urbaine, pendant que le nombre de mĂ©decins retraitĂ©s, mais toujours en exercice, explose. gĂ©nie territorial. MĂŞme le renvoi du dossier aux collectivitĂ©s, et Ă  leur « gĂ©nie territorial », Ă  coup de maisons de santĂ©, de prise en charge des loyers, voire d’emplois pour le conjoint, marque le pas.
Les mĂ©decins, qui ont flairĂ© la bonne affaire, ne se laissent plus convaincre par les dispositifs d’aide classiques et normĂ©s, constatait en substance le directeur de l’agence rĂ©gionale de santĂ© (ARS) de Nouvelle-Aquitaine aux assises de l’Association des petites villes de France, dĂ©but septembre.

Les Ă©lus locaux, justement, après avoir longtemps compensĂ©, financĂ©, chouchoutĂ©… ne savent plus Ă  quel mĂ©decin se vouer, et s’exaspèrent, jusqu’Ă  publier, avec des professionnels de santĂ©, une tribune en forme de signal d’alarme (1). fin d’un tabou.

Alors, en matière de dĂ©serts mĂ©dicaux, « on a tout essayĂ© » ? Oui ? Il est une mesure, que les gouvernements successifs ont prĂ©fĂ©rĂ© ne pas tenter, et qui revient avec insistance : limiter la libertĂ© d’installation des mĂ©decins. Le sujet n’est plus tabou pour les Ă©lus, de tous bords, qui appellent Ă  la rĂ©guler.

Emmanuel Vigneron, géographe spécialiste des inégalités territoriales de santé, en est là aussi, clamant que « si on continue comme ça, on va dans le mur ».
D’autres, Ă  l’instar du directeur de l’ARS dĂ©jĂ  citĂ© ou de JĂ©rĂ´me Guedj, l’ancien patron (PS) de l’Essonne, complĂ©teraient cette rĂ©gulation par la fonctionnarisation d’une partie des nouveaux mĂ©decins. Car, « quand il y a un dĂ©ficit de rĂ©ponses aux besoins du public, il faut crĂ©er un service public ! » Les idĂ©es ne manquent pas, le courage politique, peut-ĂŞtre.

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Notes

Note 01 « Garantissons l'accès aux soins, partout et pour tous », « Le Journal du dimanche », 26 septembre 2021. Retour au texte

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Commentaires

Déserts médicaux : on a tout essayé ?

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Al

03/10/2021 11h28

J’invite les gens Ă  s’intĂ©resser au système de santĂ© espagnol : il y a une mĂ©decine publique remboursĂ©e mais avec des contraintes d’installation et une mĂ©decine privĂ©e libĂ©rale non remboursĂ©e mais sans contrainte. Pourquoi cela serait-il infaisable en France ?

HERMES

27/12/2021 10h54

Bonjour « Al ». Je trouve très intĂ©ressante cette comparaison… Mais avez-vous demandĂ© ce que pensent les espagnols de ce système?

Pour m’ĂŞtre rendu Ă  plusieurs reprises en Espagne oĂą j’ai eu recours au monde mĂ©dical, je peu vous affirmer que si l’hĂ´pital fonctionne mieux qu’en France, l est loin d’ĂŞtre au mieux de sa forme!
Sinon, comment comprendre que de nombreux espagnols fassent appel aux médecins privés?

Je ne pense pas que la solution soit là. Avant tout, il faut libérer le nombre de places à pourvoir dans les écoles: pour les médecins mais aussi pour les infirmières, sans oublier les spécialistes.
Mais pour cela, il faut que le nombre de places dans les hĂ´pitaux cesse de diminuer…

En fait, comme d’habitude en France, on oublie de s’interroger sur les raisons qui ont amenĂ© aux problèmes actuels et on prĂ©fère un emplâtre sur une jambe de bois. C’est tellement plus simple de faire porter la faute au dernier maillon de la chaĂ®ne, celui qui n’a que peu de moyens pour faire Ă©voluer le système.

C’est la mĂŞme chose pour les fonctionnaires: on s’interroge sur les raisons pour lesquelles le nombre de prĂ©tendants pour les concours d’abord de catĂ©gorie A sont si peu nombreux.
Pour comprendre les raisons, on met en place une nouvelle commission qui va rĂ©flĂ©chir… mais pas sur les rĂ©munĂ©rations, mĂ©thode très classique en France!

Je vais prendre l’exemple d’un fonctionnaire recrutĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1980 et comparer son salaire entre ces deux pĂ©riodes. L’INSEE nos aide bien pour cela en donnant un tableau de rĂ©actualisation des sommes tenant compte de l’inflation.
Aussi incroyable que cela puisse paraĂ®tre, quarante ans plus tard, mon pouvoir d’achat n’a augmentĂ© que de 10%. On peut donc dire qu’il n’a pas augmentĂ© avec le GVT!

Après, on peut se demander pourquoi certains agents ne sont pas satisfaits…

lubven

27/12/2021 02h41

Bien sĂ»r, il faut rapidement mettre au point une rĂ©gulation plus ambitieuse des professions mĂ©dicales. Mais il faut surtout inciter plus fortement et financièrement les mĂ©decins libĂ©raux hĂ©las trop individualistes jusqu’Ă  prĂ©sent (qui veulent souvent le beurre et l’argent du beurre ! ) Ă  s’associer juridiquement entre eux, Ă  travailler ensemble de façon plus moderne et Ă  ĂŞtre plus solidaires ! C’est leur propre intĂ©rĂŞt (souplesse dans leur horaire de travail, leurs congĂ©s personnels, leurs remplacements en cas d’absences en tous genres, pour motif personnel, en cas de maladie ou d’accident) et celui de l’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral : tout le monde y gagnera en confort et qualitĂ© de vie !! Regardez dĂ©jĂ  tous les vrais cabinets mĂ©dicaux et maisons de santĂ© qui existent dĂ©jĂ  : c’est souvent exemplaire pour s’en inspirer largement !

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