« Accès aux soins : une bombe à retardement », l’étude inédite réalisée par l’association des maires ruraux de France annonce la couleur de leur principale préoccupation : il y a urgence.
Le constat alarmiste est partagé puisque l’AMRF a profité de l’occasion pour annoncer la déclaration commune avec des professionnels de santé, syndicats et associations d’élus, ambulanciers, Samu et urgentistes, dans le but d’interpeller les candidats à la présidentielle, le gouvernement et la société civile sur l’urgence absolue de la situation.
« Les Français nous parlent surtout de santé, des difficultés pour se soigner », assène Dominique Dhumeaux, maire de Fercé-sur-Sarthe (Sarthe, 600 hab.), et cette dégradation cristallise le sentiment d’abandon de la ruralité, qui s’était notamment manifesté dans les cahiers de doléances mis en place par l’association d’élus ruraux en 2018.
Au bout de la rue qui mène à la maison familiale et rurale (MFR) de Villevallier (Yonne), où se tenait le congrès, dans une maison voisine, un mât arborait un drapeau français et un gilet jaune, placés en sorte que tous les officiels et ministres arrivant au congrès ne puissent le rater. Comme pour ne pas oublier que, même au fin fond de la France, les attentes sont toujours là.
« La télémédecine ne remplacera pas le contact direct »
D’ailleurs le président de l’AMRF, Michel Fournier, l’a souligné dès son discours d’ouverture : la
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Gazette des Communes