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Simplification

Le foisonnement d’agents disposant de pouvoirs d’enquĂŞte inquiète le Conseil d’Etat

Publié le 09/07/2021 • Par Gabriel Zignani • dans : Actu juridique, Actu prévention sécurité, France

LoupeEmpreinte
D.R.
Le Conseil d’État a publié mardi 6 juillet une étude sur les pouvoirs de contrôle et d’enquête de l’administration vis-à-vis des entreprises et des citoyens. Les auteurs constatent un foisonnement des textes et des procédures de contrôles et déplorent une absence de vision d’ensemble.

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Toujours le même constat : trop c’est trop. Le Premier ministre Edouard Philippe demandait le 24 février 2020 au Conseil d’Etat un recensement des administrations disposant de pouvoirs d’enquête pour exercer leurs missions de contrôle, notamment afin de rechercher des manquements à la réglementation.

MĂŞme si selon la plus haute juridiction administrative, un recensement exhaustif des catĂ©gories d’agents qui disposent de pouvoirs de police judiciaire ou de contrĂ´le administratif est impossible Ă  rĂ©aliser, le constat est simple : rien qu’entre les ministères, les services dĂ©concentrĂ©s et les autoritĂ©s administratives indĂ©pendantes, il y a environ 55 000 agents de la fonction publique qui consacrent leur activitĂ© Ă  constater des infractions par procès-verbal, Ă  demander la communication d’informations, Ă  accĂ©der aux donnĂ©es de connexions, Ă  procĂ©der Ă  des auditions, Ă  effectuer des visites, Ă  saisir, Ă  vĂ©rifier l’identitĂ© de personnes prĂ©sumĂ©es responsables d’infraction …

Il faut leur ajouter le personnel de certains établissements publics, voire de certains organismes privés. Et bien sûr, certains agents des collectivités territoriales.

Les agents des collectivités concernés

Il y a plusieurs catégories d’agents territoriaux qui exercent un pouvoir d’enquête selon le Conseil d’Etat :

  • les quelques 1000 gardes champĂŞtres peuvent par exemple constater les infractions en matière forestière, les infractions au code de la route ou encore les infractions prĂ©vues par les polices environnementales ;
  • l’ensemble des agents de police municipale (dont font partie les gardes champĂŞtres) concourent Ă  l’exercice des missions de police administrative du maire, mĂŞme s’ils n’ont pas de pouvoirs d’enquĂŞte spĂ©cifiques ;
  • le maire peut Ă©galement commissionner des agents pour la recherche d’infractions au code de l’urbanisme et au code de la construction et de l’habitat. Ces agents disposent alors du droit de visite des constructions et de communication dans le cadre de leurs missions de contrĂ´le administratif et de leurs pouvoirs de recherche ;
  • certaines villes de plus de 20000 habitants disposent encore de bureaux municipaux d’hygiène, qui ont des attributions en matière de vaccination, de dĂ©sinfection et de contrĂ´le administratif  et technique des règles d’hygiène ;
  • les dĂ©partements financent le RSA. « Le contrĂ´le de l’attribution des prestations est pour l’essentiel effectuĂ© par les agents assermentĂ©s des caisses d’allocation familiale.
  • enfin, dernier cas recensĂ© par le Conseil d’Etat : la gestion des rĂ©serves naturelles peut ĂŞtre confiĂ©e aux collectivitĂ©s territoriales. Et les agents des rĂ©serves naturelles, quel que soit le statut de l’organisme gestionnaire, sont habilitĂ©s Ă  rechercher et constater les infractions aux dispositions relatives Ă  la protection de ces rĂ©serves.

Les conséquences de ce foisonnement

Le problème de cette multiplicité d’acteurs et du foisonnement de procédures de contrôle, c’est que selon les conseillers du Palais-Royal, elles entrainent une confusion pour le citoyen et les entreprises, mais aussi qu’elles constituent un frein pour l’administration « confrontée à l’hétérogénéité des procédures, qui mettent à mal son efficacité. »

Toutefois, ils considèrent que ces contrĂ´les et enquĂŞtes sont « un maillon indispensable de la mise en Ĺ“uvre des fonctions essentielles de l’Etat, des collectivitĂ©s publiques et des rĂ©gimes de sĂ©curitĂ© sociale : redistribution et protection contre les risques sociaux, sĂ©curitĂ© des infrastructures, protection de la santĂ© publique et de l’environnement, protection des travailleurs … »

C’est pourquoi le Conseil d’Etat émet plusieurs recommandations afin de préserver le pouvoir de contrôle de l’administration, tout en le rendant plus efficient.

Les recommandations du Conseil d’Etat

Comme toujours, le Conseil d’Etat recommande de simplifier les attributions et la répartition des compétences. D’abord en rendant caduc les pouvoirs inutilisés.

Les auteurs de l’étude se focalisent surtout sur le cas particulier du code de l’environnement, qu’il faut absolument simplifier car il « donne des pouvoirs de police judiciaire les plus intrusifs Ă  70 catĂ©gories d’agents dans 25 polices diffĂ©rentes. » Il faut toutefois selon eux « veiller Ă  assurer une couverture territoriale de proximitĂ© grâce aux agents municipaux ».

Ils préconisent aussi une harmonisation des pouvoirs d’enquête et de contrôle des administrations. Cela pourrait passer par la mise en place d’un « socle commun » qui réunirait les règles et dispositifs de contrôle. Ils conseillent également de « continuer à harmoniser les pouvoirs spéciaux de police judiciaire des agents, en particulier les plus intrusifs (relevés d’identité, perquisitions) et les procédures de constations des infractions (procès-verbaux).

Enfin, ils suggèrent une meilleure remontée des informations sur les contrôles, pour une plus grande transparence de l’activité de l’administration.

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Le foisonnement d’agents disposant de pouvoirs d’enquĂŞte inquiète le Conseil d’Etat

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Cricri44

12/07/2021 09h23

Bonjour, il ne faut pas omettre les agents de surveillance de la voie publique, les gardes particuliers,

president.fngc@wanadoo.fr

14/07/2021 07h32

Concernant certaines prérogatives détenues par les gardes champêtres territoriaux, elles sont déjà anciennes et utilisées avec discernement, suite à notre formation initiale au CNFPT.
Il ne s’agit pas d’enquĂŞter mais de nous permettre de rechercher les Ă©lĂ©ments constitutifs d’une infraction portant atteinte Ă  la propriĂ©tĂ© ou Ă  l’environnement.
En l’absence cruelle des services de l’État en milieu rural comme autrefois, les gardes champĂŞtres territoriaux sont souvent les seuls fonctionnaires habilitĂ©s. Par contre la FNGC dĂ©nonce la crĂ©ation de pseudo brigades de l’environnement composĂ©es parfois de gardes particuliers et d’ASVP, lesquels ne sont pas toujours dans les clous de la procĂ©dure et n’ont pas de pouvoir d’investigation…
En effet, il ne faut pas confondre les pouvoirs d’investigation et l’ouverture d’une enquĂŞte sous la direction de magistrats et OPJ…
Les 970 gardes champĂŞtres territoriaux dĂ©tiennent des pouvoirs d’investigation entendus Ă  certains dĂ©lits certe ! pas des pouvoirs d’enquĂŞte…(confusion)
Nos prérogatives sont toutefois codifiées et contrôlées par le parquet. Merci. J.A

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