Le Covid-19 a, certes, freiné le processus, mais il ne l’a pas stoppé. En juillet 2020, le conseil métropolitain de Nantes (24 communes, 646 500 hab.) acte la décision de mener une convention citoyenne. Son objectif : que des habitants produisent un diagnostic et définissent des aspirations pour l’après-crise sanitaire. L’équipe métropolitaine espère que la pandémie est derrière elle. Il n’en est rien. Malgré quelques ralentissements, le processus se poursuit par le biais du numérique.
Pour avoir un premier retour sur les idées citoyennes, l’institut TMO réalise une enquête auprès de 2 300 personnes volontaires de la métropole, choisies pour être représentatives de la population locale en âge, en genre, en lieu de résidence et catégorie socioprofessionnelle. En novembre, 80 individus de ce panel sont sélectionnés pour participer à la convention citoyenne. Pendant plusieurs semaines, ils se réunissent en visioconférence et interrogent les élus, les scientifiques et les experts pour en apprendre plus sur la crise et ses conséquences sur notre société.
« Les grands sujets des débats sont ceux de la vie quotidienne : les impacts sur le travail, la santé, l’essor du numérique dans nos vies », illustre Christelle Scuotto, vice-présidente chargée du dialogue citoyen à la métropole de Nantes. Le fruit de ces échanges a été restitué le 11 mars, sous forme de préconisations à destination de la métropole. « Après avoir étudié ces propositions, nous devrions revenir vers eux en juin pour leur expliquer les éléments dont nous nous sommes emparés et pourquoi ...
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