La Dinum, la Ditp, la DGAFP, l’Anssi, la DAE, la DGFiP, l’UGAP… toutes les directions et organismes de l’Etat qui touchent, de près ou de loin au numérique ont tous été entendus dans le cadre de l’enquête menée par la Cour des comptes sur les grands projets numériques de l’Etat, sur demande de la Commission des Finances du Sénat.
La Cour relève bien « ces dernières années des réussites notables, comme le prélèvement à la source », « mais aussi des échecs retentissants, notamment dans le domaine de la gestion des ressources humaines. »
Publiée en octobre 2020, cette enquête permet de tirer des enseignements universels sur ce qui constitue un facteur clé de succès ou d’échec, dont pourront s’inspirer les collectivités pour leurs propres projets.
Du côté de l’Etat, une cinquantaine de grands projets numériques, dont le coût est supérieur à 9 millions d’euros pour chacun d’entre eux – sont actuellement suivis par la Dinum.
Méconnaissance de l’Etat de ses propres dépenses
Avoir une vision d’ensemble des sommes engagées peut sembler être un prérequis. Pourtant, l’Etat fait figure de mauvais élève en la matière : « L’État n’a
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Gazette des Communes
Références
La conduite des grands projets numériques de l'Etat, rapport de la Cour des comptes, 206 pages.
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